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un tems ce qu'il a cessé de vouloir dans l'autre, ou qu'il ne s'est p2s souvenu
des motifs qu'il avoit en roiis remettant la somnie qu'il a rcclamé sur vous
en partant au mois de juillet 1761 pour les Ides de St Pierre et de Afique-
Ion, je n'en suis pas moins persuadé que vous ne croy&s pas lui devoir cette
somme que sans douke vous auri6s eté le premier à lui offrir s'il en avoit
eté autrement quand vous avé~ compté avei vous méme et arrang; vos peti-
. .
tes affaires aui mîces à Dieu ne sont nas niauvaises nuisoile >eus ai4s encore
A u
du reste.
Je vous emlirasse de tout mon coeur et je suis comine je le serai t:ou-
jours avec la plus tendre amitié et le plus sincere attachemiint en N. S.
et dans l'union de sa divine c!iarité Monsieur et tres cher ami votre tres himi-
ble et tres obeissant serviteur
L'aseÉ DE L'ISLED~EÜ
a Paris ce 4 juin 1767.
Je crois que vous feriés bien d'envujer iine vrocuration le nom en
blanc pour puvoir donner une decliarge a 34. de Eoishekrt suposé qu'il
en demande une.
,Monseigneur,
I1 y a longtemps que M. Davoust, pro vicaire apostoliqi~e et procureur
général des missions francaises des Grandes Indes, pour qui je sais que
votre Grandeur a de I'amitie et des bontés, a voulu me flatter e: mëme me
faire espérer que vous vouliez bien me donner une pelite part dans votre
bienx.eilllance que j'aurais pris la liberté de vous demander p!u,s d'une fois,
si j'avais cru que votre Grandeur eût bien voulu me le permettre, jaloux (lue
j'aurais éré de vous faire n!a cour toutes les fois qiie l'occasion s'en serait
présentée.
Il est vrai. 3lonseigneiir, que ,c'est aujourd'hui m'y prendre un lxu
tarclà 88 ans et hientot hors de combat par le mauvais état de ma ilue
qui m'a forcé à supplier Mgr l'evéq~ie de Québec de me retirer ses pouvciirs
de vicaire gén' en France après 35 ans d'exercice, et avoir soutenii la cor..
respmdance de ce vaste et immense diocèse sous le gouvernement de 4
evéques consécutif 3.
J'ai du moins eu la consolation d'y voir encore établi un evêque en titre
dans les circonstances les plus critiques et d'y voir jouir nos chers canadii:ns
de toute la liberté du culte extérieur de notre ste religion, ou du moins de
l'entendre d:ire et de lire dans toutes les lettres qu'on ne cesse de m'ecrire
des différentes parties de ce diocèse par toutes les voyes possibles; et je