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Je suis bien aise quc vous ayis rcci: nie; deux lettres. Evlonsieur et tres
cher ami, et que par là vous ayés pu voir que je ne vous oublie pas et que
je reçois toujours avcc plaisir de va's nouvelles.
Quant à ma santé elle est toujours à pcu près la niême, traversée de
tems en tems des petites infirmibés ord,inaire à mon âge qui sur la firi du
mois où nous sommes sera de 79 ans complets; ainsi priis le bon Dieu pour
moi non pas pour qu'il prolonge mes jours mais pour qu'il me fasse tnisen-
co'rde.
Je suis bien aise que vous s0yi.s cnntents du compte arreté avec M. le
Loutre sur ce qu'il vous devoit; je lui ai rendu votre lettre et il m'a paru
qu'il en avait eté content et qri'il Ptoit disposé à faire avcc vous tous les ar-
rangemens qui voiia conviendroicnt; mais coinme ,il doit voiis écri,re lui
mkne je ne vous cn dirai pas davantage.
Quant au 735' que j'ai à \.ou.s, n'eii ayk aucune iiiquittude dès que vous
ne croyés pas devoir les tircr; ils soiit dan. un sac etiqiietté comme un dl.pot
qui vous appartient, et quand je viendrois .i mourir j'ai un homme auprès de
moi qui coiinoit ines aifairc! et d,nnt jc mis aussi sûr que de moi nième;
jI se nomme Kicolet et si je venoi= à mourir vous (levés étre siir que cet
argent vous seroit fidelcment remis.
A l'eparcl des 1(KI1 que vous voulés Iaire remettre à Al. votre frere, c'est
sa faute s'il ne les a pas touché de ne in'avoir pas fait reponse; niais eri reli-
sant votre lettre je vois qu'on peut lcs lui faire tenir par la voye dii supe-
rieur du seminaire <le Plou~uerneat ou Dar celle de 17. le dnven dc Rostre-
cela cst déj'a fait; mais en &if+ cela n'en valoit pas la peiue et je vois qu'elle
n'est pas bien large en literalitb quoir~u'elle fasse d'ailleurs beaucoup d'au-
mones.
J'aurri soin de retirer les 2640' qui vous sont dits par hl. dc Doislie-
bert en lettrci de chanxe dont il m'a donné une reconuoissa;nce, niais sur
laquelle il y aiira nioitié de perte parce qii'elles se trouvent reduites à nioihé
par la liqi~idatioii qui en a eté laite; ain~i il tie vous reviendra que 1320' qui
vous seront pyé en recoonoissancc avec des coup~is portant intirèt à 4:-
pour cent du jour de la liqiiidation: ainsi il vous eii sera dîi pliisieurs an-
nées; mais hl, de Eoishebert ne pourra lue remettre pnur \.cius, nion clicr
ami, ces rcconnoicsances et ces coupnns que quand il aura retiré ce qu'il en a,
et ses affaires nc sont pas encore finies: n'en ayés cependant aucune inquie-
tude car cela ne peut vniis manquer ct ce sera Iine legere et modiqiie rate
que vous auri5 en Fraiice jusqu'aii reiiil.«ursenieiit <lu cii>ital. Je crois qu'il
n'y a rien ô vous repondre sur I'articic <le hl. Manach. il n'est plus. prions
Dieu qu'il lui fasse miséricorde. Il y a toute apparence qu'il a voulu dans