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rien au Roi ni à I'etat et pour l'encourager à en user je lui ajoute qu'il im-
mortalisera son nom et qu'il éternisera sa gloire, comnie celle <lu Roi de l'état
et de la nation à qui il sera egalement glorieux noble et gén4reux de ne pas
laisser perir la portion la plus precieuse de leurs anciens sujets qui n'ont
wsé de l'être que quand la force et la necessi'té les y ont conti-aint. Si cete
derniere tentative me réussit, Monseigneur, j'aurai aniplemcnt de quoi ()a)-er
les dettes que vos cheres et respectables comniunautés ont eté forcées de con-
tracter pour le service du Roi.
Quant au moyai que vous avés pris, Monseigneur, oii du moins approu-
vé pour,acquitter celles qu'e votre hopital général de Quebec a contracté vis
à vis de hl. B. Comte, j'ose vous representer, Momeigneur. que eette mai-
son a passé ses pouvoirs au sujet de la cession et de l'abandon des eontrats
qui forment les dots des religieuses qui font actuellement la communauté.
Ces bonnes et saintes-religieuses peuvent bien ceder l'usufruia de leurs dots
jusqu'à ce qu'elles soient quittes vis à vis de ieur creancier saisissant; mais
jamais le fonds, les communrrutGs etant toujours mineures et ne pouvant dis-
poser que de leur usufruit; et voilà, Alonseigneur, ce qui a eté unanime-
ment reponduen ce pays cy aux differentes consultations que j'ai faites à ce
sujet.
Comme je ne crois pas, Monseipeur, que vous exigés qu'à mon
grand àge et vis à vis de mes infirmités, e; surtout celle de ma vue, j'é8:rive
à chacune de vos cornmunautts, j'espere que vous me le pardonnerés et elles
pareillement, et qu'elles ne m'en croiront pas moins attaché à leurs vrais et
plus essentiels intérêts.
D'ailleurs, Monseigneur, vous pourrés facilement communiquer à celles
qui sont sous votre main ce qui les concerne chacune sepuement dans la
lettre que j'ai l'honneur de vous écrire, dans le bor<lereau général et detaillé
cotté C, et dans les deux petitscahiers cottés A et B, que je prends la liberté
de vous adresser, et en envoyer des extraits à celles qui sont eloignées pour
les tranqiiiliser et les engager à envoyer de nouveiles prociirations le ~>lutot
et les plus amples qu'il leur sera possible, et je vous prie et vous rleman<le en
grace, Monseigneur, de les assurer toutes que je ne les oiiblierai jatnais de-
vant Dieii ni leurs intkrêts vis à ois des homme.. toutes les fois que je pour-
rai leur étre bon et utile à quelque chose.
Pemettés moi, Monseigneur, de szluer ici votre clergi. en genéral et
en tète votre chapitre et votre seminaire, ne m'étamt pas possible de leur faire
passer autrement mon tendre et respectueux attachement, et surtout à ce qui
vous reste de votre ancien chapitre qui m'ont touj'ours donné 1s marques les
plus flatteuses je dirai mëme les pdus honorables de leur amitié et de leur
confiance. Toute ma peine et ce que je regretterai toute ma vie, c'est <le ne
leur avoir pas procu& au~tamt de secours qu'ils en sont dignes.
Il n'y point encore de reponçe à faire à hi. Bedard, curé de S' Iiran-
çois, au sujet du depot qu'il a entre les main.; et de k lettre qu'il a écrite à.
ce sujet à un M. le curé de St Hilaire, qu'il dit être du diocae de Bayerix ou'
de celui d'Avranches. On a écrit dans l'un et dans l'autre de ces deux diuce-r
ses, on s'est même adresséà rr qu'il y a de plus respectable dans le gouverne-'