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                                     seder, en vertu d'un traité qui (si IL  avoit ét6 executé dans I'aonée meme ou  il
                                     a  été signé,  ou  méme  avant  l'etabliiisement  de l'anglais  a  Chibouctou)  luy
                                     auroit bien restraint ces preteritions puisqu'il  l'auroit  reduit  a la simple acadie
                                     circonscrite par ses anciennes  limitter
                                         La  confusion  ou  sont  ratés depiiis  ce tems  la  les  droits reciproques  des
                                     deux couronner,  n'auroit  pas  occasioriné toutes les  dissentiom  qui sont surve-
                                     nues  entre elles  et on  peut  dire  que  n'y  Yune  ny  l'autre  n'auroit  d(i former
                                     aucun  etablissement  jusqu'a  la  ûxat:on  des  limittes,  et c'est  a  quoy  il  fau-
                                     droit en revenir  aujourd'buy et ee q~ii ne se peut  executer  que par le plan  de
                                     cantonnement proposé ce qui en justiiie le motif, et en  doit  faire accepter reci-
                                     proquemerit le projet par le? deux couronnes.
                                         II est facile de conclure des differens  projets dejà tent6s et de ceux qu'on
                                     vient de proposer  a la Cour qu'il  n'y  a que trois partys a prendre.
                                         Le  premier  de s'en  rapporter  aux  titres  et a  L'evidence dans laquelle  les
                                     ont  mis  M.M.  les Commissaires  du  Itoy,  et qui ne laisse  rien  a  desirer  n'y  s
                                     opposer.
                                                                                              . .
                                         Le second est eeluv de comriosition sur le ~lan de cantonnement orooos6.
                                         Le troisiPme de s'etablir  et de se fortifier sur les frontieres indiquées dans
                                     le premier memoire de nouvelles  obsi:rvations.  a  moins  que la Cour  ne veuille
                                     to"t  abbandonner  (ce  qui  ne  paroit  pas  vraisemblablej-  mais  par  malheur
                                     il  n'est  pas  plus  apparent  que les  ehcaes  puissent  rester  dans L'etat  ou  elles
                                     sont.




                                     Monseigneur,

                                         11 ma paru par une de vos lettres que vous desiri6s que je  vous en accusmse
                                     la  reception  par  un  des  premiers  vi~isseaux qui  partiront  de  nosports. aussy
                                                                         -. .
                                     bien  aue celle de vos  differens oaout:ts. ainsv ie orofite d'un  vaisseau  aui doi?
                                                              ..  .
                                     partir de Bordeaux.
                                         Quant a  vos  lettres Monseigneur,  jay  reçu  celle du  22  8b's et son dupli-
                                     cata, et celles  du  3 gbre du 5, du 7 et du 20 du meme mois, et si j'en juge  par
                                     ce que ees memes lettres rn'annonccnt  jay  tout reçu  a l'exception  de la lettre:
                                     de  M.  l'archcveque  de Paris,  et de celle de M.  l'ancien  eveque  de  mirepoix,
                                     qui ne se sont point trouvées dans 1r.a paquets.
                                         Vous  n'ignorb  pas  Monseigneur,  que M.  le  loutre est  icy  pour  soliciter
                                     la cour d'aecelerer  la fixation des liuiittes, et en meme temsles secours desnbs-
                                     sistance necessaires a ses pauvre rdugiés.
                                         Nous avons fait ensemble un plan dc cantonnement  qui est deja entre les
                                     mains  du ministre,  avec lequel  nous  devona  avoir  un  travail  la  premiere  8e-
                                     maine de careme, j'en  ay deja eu un avec M. Rouillé a Paris, mais nous n'avons
                                     fait que parcourir les objets ; je  luy  remcttray  mes extraits s versailles  apr6s
                                     le travaii de I'acadie.
                                         Jay  eu  une  conference  avec  M. Couturier  sur  I'affaire de  I'hopital  de
                                     montreal,  nous  avons  lu  I'acte  que  vous  m'avés  envoyé avec la  procuration
                                     de Mad. youville et ses lettres dans lesquelles elle se plaint  1" de la fixation der
                                     sujets a 12.  2'  de ce que les puissalices temporelles entroient un peu trop danis
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