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le Canada 6aDE leur donner aucwi sa:ours de aubistance, nous vous adrasonri
pur eux une tres humble et tres respectueuse requ6te raisonnée daos se:$
motifs, calculée dans la quotith des secours demandhs, et en raison rn.iproque
de leur nombre, et de ce qui a 6th fixe pour chaque habitant par M. Bigot
intendant et commissaire ordonnsteiir pour le Roy a Quehee.
I'epere Monsieur, que vous senzs d'autant plus favorable è nos demandes
et tr& hnmbles representations que VOUS en avb vous m&me exigé I'etat.,
d'ailleurs s'il vous survient quelque <ii5culté sur cela et que vous ay- quelques
questions a faire pur les lever, M. Le Loutre estenetetd9y*stkfaire et j'8ç
\.eue que j'ay 6th dtunu6 de voir a quel point il possede le locsl de la Colonie
dont noua avons l'honneur de vous parler, je luy dow toutes les connoissanci~a
que j'ui ay prise et je me fait une espece de scrupule de m'approprier quel-
que chose des quatre petites opernt!.ons que j'ay l'honneur de vous sdre*s~r.
Je voudrois bien que ce que vous aures a decider sur cela fut fiay, ah de
faire eheminer de suitte mes extraits ordinaires de chaque annhe, dont je n'ay
encore os6 vous parler de peur de v#~us suchger, je vous supplkay cepeudatxt
de me permettre de vous les faire l~asser immediatemeut apres de peur d'etre
trop pr4 dans mes reponses par le depart des vaisseaux.
Je suis avm: respect, Nonsieur votre ires humble et tres obeissant serviteur.
L'abhd DE L'ISLE DIEU,
V" Gen' de la Nouvelle france au Canada.

A Parie 19 f" 1753.
Permettes moy Monsieur, de vous supplier de me laire remettre le
difiereus cahïers que j'ay l'lanneui. de vous adresser nu nombre de cinq y com-
pris la feuille de nouvelles observations, les ayant fait pour ma propre inrtruc-
tions dans Ii fonction que je remlilie,pouvant d'ailleurs devenir utiles a cïiuy
qui me succedera. n'en ayant point de coppie, bien eutendu que vous les gmderes
tant qu'il vous plaira supposé que vous en puissies tirer quelque utiiit6
Comme je crois Monsieur, qu'il eanviendroit que. ..d'un missionnauea
fourni i'année derniere par M.bi. du Seminaire des &lissions etrangeres de
Paris, et qui ne s'est point trouvi! au depart des vaisseaux partis cette annee
avec M. Le Loutre etant deztind pour I'isle S' Jean je vous supplie de nién
dire uo mot si vous nie faite I'honoeur de m'écrire, afin que j'enpuisse prevmir
M.M. les Direeteus de cette rniison de votre part, ayant d'ailleurs recii sa
gratification.
Joint à le lettre de M. 1'8bb6 de l'Isle Dieu du 19 f6vrier 1753.
Nouvelles obvervations a faire a la Cour sur le party qu'il y auroit a
preiidre dans le eas ou les angliiis refuseroient de consentir et d'accedei au
plan de eantonnem' proposé.
Il se pourroit trer bien faire que dans les circonstances presentes et danu
la confusion ou se trouvent les ioterels des deux couronnes dans l'Acadie, les
anglois ameroient mieux l'inccrtitude ou ils vivent depu? le trait6 d'utrecth
que la Gxation et Ii legitimitl du sort qui leur seroit fait par la fixatiori. des
limittes, et I'evenement du cartonnement proposé, et qu'npres avoir dud6
dans les differentes conferences qui se sout Lenues. la force des titres qu'on leur