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impossible de trouver des pr&tres pour les remplacer. . je veux croire quil
a la meilleure intention du monde mais le moyende les rendreplus tenaces
et plua opiniatrement attachés a leur pretendue independance c'est de leur
laisser voir qu'on ne peut s'cn passer ; tandis que les hommes ne se croyent
quutiles ils sont traitables mais des quils se jugent necessaires ils en sont bien
moins portés a la conciliation. Je dois voir dans 7 a 8 jours M. lancien evêque
de mirepoin;sil se veut mesler de votre affaire et engager luy meme M. leveque
de Nitrie et M. lev. dc Bethleem a lexaminer et a luy en rendre compte il sera
en etat d'en parler au Roy, si je ne vois pas quil sy porte de bonne grâce, je
me replieray du coté de M. Rouill6.
M. Esteve travaille actuellement au memoire sommaire de cette affaire
je compte lavoir dans le 15 de cc mois.
Le meme M. Esteve na pas cru devoir faire usage de vos dernieres nottes
sur laflairedu chapitre et du seminaire de peur de vous trop faire entrer
dans le fond et par la deroger a vos premieres canclusions, lagent du chapitre
se plaint deja beaucoup de ce que vous entrés trop dans lhistorique de ce qui
s'est psssB depuis lereetion du chapitre, j'ay beau luy dire que cela etoit neces-
saire pour la memoire et la conduite de vas predecesseurs qui1 a attaqués
dans ses conclusions pour les droits de votre siege quil meconnoit, rien ne
l'appake, nous sommes cependant tres bien ensemble ; mais il est furieusement
picqub contre Mnnos directeurs qui le mcnent ct le trainent en longueur sans
produire, je crois cependant qu'ils L'ont fait de hier lPr mars.
Jay lait passer vos nouvelles nottes a M. Rouillé affin qui1 puisse en faire
part a M. le rapporteur.
La derniere piece que vous m'avéa envoyée et qui est le traité du supe-
rieur, des deux assistants et du pr. de votre seminaire avec la fabrique de votre
eglise dm le 30 Xb'" 1663 prouve bien que Ic seminaire episcopal existoit des
ce tems $. non pas seullement en idée, mais en realité; jaurois souhait6 que
cette piece eut eté plus en regle, et collationnée par un nottaire sur lariginal.
M.M. nos directeurs paroissent disposés a envoyer cette année deux
sujets aux Tamarois ; mais ils ne m'en ont point encore parlb, comme M. de
La Lanne se dit votre grand vieaire Monseigneur, il pretend n'avoir pas besoin
de m'en parler, vous imaginbs bien que sur cela je suis fort tranquille et je ne
vous en avertis seullement bzonseigneur que pour que vous ne me demandi6s
pas compte des sujets qu'on enverra dans cette mission. . . dieu veuilleque
par la suitte ils eu prennent enfin soin ; car il y a plus de 16 ans qu'on y a en-
tendu parler d'eux.
M. h Loutre ma consulté sur quelques embaras qu'il a dans sa mission
par rapport a l'etendue de ses pouvoirs, il craint toujours d'etre forcé deles
passer dans eertaines circonstances ou il peut se trouver par rapport a la
guerre de ees sauvages et meme des fran~oia surtout de ceux qui sont encore
sous la domination des anglois, et qui ont prêté serment au gouvernement.
Jexamineray avee luy quelle est la mattiere de ses peines et je vous en rendray
compte, je les eonsulteray même CU Sorbonne si cela est necessaire.
le me suis tramp6 ou plustot mon domestique sous ma dictbe en vous
parlant de Lisle St jean, sous le nom dc la riviere S' jean.
voua avb presentement 4 sujets seculiers dans ce poste et un recollet
pour numonier, 4 sous le fort de beauscjour y compris M. Le Loutre et M.