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370 ARCHIVES DE QU~BEC
Manac ainsy ces deux postes sont suffisainment pourvus pour le mumeml
present.
11 ne s'agit plus que <lu besoin qu'',nt les pauvres acadiens françois qui sont
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encore sous la dou~inatian des analois selon ce qui sera redé cette année Dour
les limites nous pourrons leur envoyer (les secours spirituels ; mais il faut que
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ce soicnt des hommes intelligents et qui soyent au fait des vues de la cour.
Quant aux votres sur ces pauvres habitants et aux secours que vous
croyes leur devoir, je les feray valoir a.lpres du ministre, et dans le gout ou vous
me les confiés sans vous commettre n:, vis a vis de vos obligations ny vis a vis
de la cour. Les observations que vous me faites sur la traite de leau de vie
trouveront leur place, vous pensés bien que vis a vis de vous Monseigneur mes
idées rendront toujours bommage aux votres.
Un mot seullement de ma reconiioissance, vous macablés de presents, et
vous voules sans doute payer le peu que je puis faire pour vous et qui n'a
dautre merite que celuy du sentiment de respect et d'attachement qui my
porte.
vous me mandée de mettre sur votre compte les 118' que jay payés a
loecasion dc la demission de M. fornel ce n'est que 18' ainsy je pense que c'est
une erreur de votre secretaire.
Cette lettre na ny suite ny liaison mais la circonstance ou je me trouve
ne me permet pas dy mettre lordre que je voudrois, ne faites rien appercevoir
a M. l'abbé de pontbriant ny a M. de la Lanue de ce que je vous dis d'eux.
le premier est quelquun que je respecte, et qui au milieu dc mille bonnes et
vertueuses qualités que je luy connois n'a pas celle de se mettre une affaire
de detail dans la tete. il seroit pourtant bien plus naturel qui1 se meslat des
votres que moy.
Quant au secon<l vous le connoi::sés cuncia anhslans omnie meditalu, nihil
agens ; si son estomac physique etoii; aussy mauvais que son estomac moral
il feroit souvent de mauvaises digestions ; car dans le second il entasse tout
et ne digere rien. Daillenrs cependrrnt il veut tout faire ; mais il est un peu
dans le gout et fort proche parent du chrisologue de Rousseaux qui etoit tout
et n'doit rien. Dailleurs si vous crojés quil vous convint en qualit6 de vieaire
general des diiïerentes eolonie~ de totre dioceze, comme votre serviteur et
votre amis eela ne mempeeberoit pas de vous etre egalement devou6 pour tout
ce qui pourroit etre a ma portée.
Quant au memoire que je vous s.y envoye sur ce qui regarde les recollets
les prenves n'en sont que trop clairement administrées a la eour par le gou-
vernement méme, et c'est M. le gouvrrneur luy méme qui a demandé le rappel
du pere patrice et du pere paulin. le 1 Or etoit a Lisle S' jean il a exig6 qu'on le
rappelat a Louisbourg pour lavoir srmus ses yeux pour le veiller de plus pres.
triste precaution; en rappelant cette année ces deux sujets aussy mauvais lun
que lautre, il faut un cur6 et un vicaire 3 aumoniers pour la grande batterie
le fort et Ihopital. . . il y a outre cela 3 postes vuides ; ainsy ee seroit 7 sujets
quil faudroit cette année et le provinciial a qui jay ecris de la part du ministre
m'en offre trois ; jugea Monseigneur comment fournir avec cela les postes a
remplir. Lidée du vieariat apostolique propos6 par M. le comte de Raymond
est une chymere ; mais ce n'en seroit pas une que d'etablir deux emlesiastiques
a Lou isbourg l'un pour curé, et I'aut~e pour vicaire en retranchant les recollets