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                                        Mad.  la superieure de  votre  hopital  a  apparemment  envoy6 en  droiture
                                    son  memoire  au  ministre,  puisque  je  ne le  trouve point  quoyqu'elle  me l'an-
                                    nonce.
                                        A ce que je  vois,  votre chapitre vs. toujours son train  vis a vis de vous en
                                    fait d'entreprises  Monseigneur,  j'en  dbay un  mot a  M. l'Eveque  de Mirepoix
                                    et au ministre pour  leur faire voir  votre  moderation  et les disposer a recevoir
                                    par  la suitte  plus  favorablement  les  rilaintes  que  vous  serés enfin  forcé d'en
                                    porter.
                                        Je eompterenouveller encoremes  instanees  auprès de la cour sur l'article
                                    des  protestans  et ne rien  oublier  de ce que  vous  me recommandés  dans  vos
                                    lettres ; celle ey  et celle  que  jay  eu  l'honneur  de vous  ecrire de ma main,  et
                                    avee mes mauvais peux, ne sont seuleinent que pour  vous accuser  la  reeeption
                                    des votres,  et pour  vous faire voir  que je  les  ay 1(1 avec toute l'attention  dont
                                    je  suis  capable et le sele que ui'insple  le sineere et respectueux  devouement
                                    avec  lequel  je  suis  et seray  jusquau  dernier  soupir  de ma  vie  Monseigneur,
                                    votre tres humble et tres obewsant serviteur

                                                                             L'abbé DE L'ie~eni~u

                                    A  Paris ce 3 mars 1753.








                                    Monseigneur,
                                       permetes que je  vous griffonne une lettre particuliere sur quelques artiels
                                    que je  ne crois pas devoir confier a m,3n domestique.
                                       Le premier  concerne M.  votre frere. . . vous  etes surpris,  dites vous.  qui1
                                    paroisse aussy peu  instruit de vos  aff,aires. . . Ce n'est  pas,  je  vous assure, ma
                                    faute ; car  je  luy  ay fait  voir  tout ce  que  son  opposition  naturelle  pour  les
                                    affaires luy  peut  permettre  de  voir  et  d'ecouter  ; je  luy  ay  meme  fait  der
                                    extraits surtout de l'affaire  du chapitrm:  et du seminaire et je ne suis pas venu a
                                    bout de le mettre vis-a-vis du droit c,,mmun  de votre siège, il  en parle cepen-
                                    dant  quelquefois  et  souvent  il  nous fait  dire  s vous et a moy Monseigneur.
                                    ce que nous sommes même bien esloie:n6s de penser.
                                        De vous  a  moy  il  m'cmbarmse  beaueoup sur  l'affaire  de lindependance
                                    pretendue  du  seminaie  vis  a  vis  de  vous  Monseigiieui. . .  vous  luy  avés
                                    envoy6  votre  dernier  memoire  avec  lextrait  qui  I'aceompagne  il  ssait  les
                                    moyens que vous prenés pour  finir cette affaire sans procès, et par voye d'arbi-
                                    trage et de conciliation, et il est tous les jours  vis-&vis  de  Mre nos directeurs
                                    a leur repeter qui1 vous dissuade bien de jamais  entamer et suivre cette araire
                                    au tribunal reglé comme si vous y etiis port6 ou que je  fusse capable de vous y
                                    porter  ; vous  voyés  Monseigneur  quc cela ne fait pas  un bon  effet pour  moy
                                    surtout qui demeure dam 1s maison.  D'ailleurs il semble que si eci  Messieurs
                                    venoient  a quitter le seminaire  vous  seriés  sans ressource et qu'il  vous =oit
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