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ARCHIVES DE QUEBEC 340
II nest point de mouvemens qui1 ne se soit donnés pour representer aux mi-
nistres eombien il etoit important de pourvoir a la seureté a I'etablissement
et la subsistance des pauvres acadiens on ne pouvoit guere deputer iey personne
qui fut plus actif et plus intelligent ; d'ailleurs comme il a vu les choses par luy
meme il luy etoit aisé de les rendre au naturel et d'une maniere interessante ;
aussy la t'il fait de tout son cœur ; mais nous nen sommes pas encore plus
avancé siir la fixation des limites tout ce qu'on nous n Iait esperer ce sont des
secours de subsistance et de protection dieu veuille quils soient proportion-
nés aux besoins. M. de Lery part bien mortifié de n'avoir pu trouver M.
I'abM de Pombryent ch6s luy il ma dit en me quittant qui1 alloit encore en
faire ln tentative j'ignore si1 aura eté plus heureux cette derniere fois que les
prececlentes ; mais ce n'est pas chose aisée que de trouver M. votre frere rhér
luy si jen juge par la difficulté que jy ai moimêmc.
Je compte Monseigneur que vous ne voulés rien entreprendre cette ann6e
vis a vis de votre ~eminaire junquou retour des vaisseaux qui vous ameneront
peut etre dont jay grande envie ou qui nous apporteront vos ordres positifs
sur ce que vous vaudrés faire.
Je vous ay fait chercher dcpuis quelques jours l'imprimé de tout ce qui
s'est passé entre M. L'archevCque et le parlement, des remontrances du pre-
mier au Roy et des reponses du roy ensemble ; des différentes procedures de
parlement contre diEerents curés mais je nay pu y reussir si je puis faire ce
recueil je vous I'enverray par les derniers vÿisseaus car sur cela il faut tout
ou rien.
Je suis sver respect Monseigneur votre trea humble et tres obeissant
serviteur
L'abbé DE L'is~~nrau.
ee 14 may 1752.
Si j'osois hionseigneur je vous supplierois rle me faire acheter par quelqu'un
de quoy me faire un beau manchon de martre je le voudroiq un peu plus gros
que les petits manchons de velours qu'on portoit et dont on cammenee a quit-
ter lusage mais a condition si1 vous plait que ee nc sers pas un pr~ent car je
suis honteux de ceux que voua mavés deja faits et vous rnoteriés la liberté de
vous rien demander.
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Monseigneur,
Je ne sçay plus ou j'en suis du nombre de lettres que jay deja eu l'honneur
de vous ecrire cette année ; mais en voicy une que je crois absolument neces-
saire.
1' pour vous envoyer copie de I'arret qui vous autorise a intervenir dans
la contestation de votre ebapitre et de votre seminaire pour la reclamation
de vos droits sur la libre institution du sujet pour desservir la cure, si elle vient
a passer au chapitre.