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352 ARCHIVES DE QUEBEC
Quant a la liquidation des 5usdi.k~ detten qui est cy faite, et aux autres
parts l'abbb de Lisledieu vicaire general de Monseigneur de Quebec en france
croit pouvoir la certifier veritable ss.ouf cependant erreur de calcul, et il se
charge valontierr di lappurement d,ts dites dettes sur la procuration de la
dame youville et du consentement de M.M. les administrateurs generaux.
des deux annbes de rentes dues a lhopital de montreal il y en a une de recue, et
lautre qu'on recevra au niois de juillet prochain ce qui ne mauroit pas empPché
de ûnir parce que j'en aurois fait les avances. par reflexion je pense qui1 faut
que je signe ce bordereau pour le certifier veritable a paris ce 24 may 1752.
L'abbb DE L'ILILEDIEL~.
Monsieur.
Les deux missionnaires qui ont bté fournis par Messieurs les Superieur
et directeurs du Seminaire du Saint Esprit sont enfin partis l'un de hier, par l~e '
messager, et le second aujourd'huy par le carosse et je souhaite qu'il* arrivent
as& tost pour les derniers vaisseau3 qui partiront pour Louisbourg.
J'ay bien fait d'arriver de Picardie h Paris pour les determiner et leur don-
ner les pouvoirs et les instructions nGcessaires sans quoy je crois qu'ils auroient
manqué de partir cette année.
J'ay pris tontes les precautioiis nbcessaires pour qu'ils parviennent a
Monsieur Le Loutre qui est mttac'hb au dessus du fort de Beausejour aux
Frau~ais qui ont &vaeu6 L'Acadie i~ffin qu'ils ne sayent pas retenus par les
missionnaires qui y sont encore et qui demandent instarneut du secour quoy
que ce soit contre le bien de le chose et contre les veiies de 1s cour puisque ee
seroit retenir les acsdiena francois sous la domination des Anglois tandis qu'on
leur fourniroit des pretres. . . y btant d'ailleurs solicités par leur propre cupi-
dites et par l'envie de conserver Ier,rs petite possessions dans cette peninsule
qu'ils ont n'autant plus de peine ti quitter qu'ils ont employé de tems de peini:s
et de soins a la cultiver et qu'ils la v~yent plus en &tut de les payer des depenses
qu'ils y ont faites. . .
Malgré cela ils redoutent la doniination anglaise, et le motif de la ditiérence
de religion les en tirera auremeiit pourvu qu'on leur en facilite les moyens.
C'est dans ces veUes que Monsieur I,e Loutre continue d'en ecrire et ce
qui m'a obligé d'adresser les deux ncmveaux missionnaires a Monsieur le Comte
de Raymond, gouverneur et & M:owieur Prevot, commissaire ordonnateur
pour les faire passer plus surement i:t plus promptement à Monsieur Le Loutre.
Mes dernieres lettres de I.oui!:bourg sont du 19 Juin j'ay bté &tond de
les recevoir sitot, mais bien aise cependant parce qu'elles contiennent des
choses dont il est bon que vous soyés instruit.
II y a un peu de mésintelligenci? meme dans le gouvernement ! Mon Dieu !
Je ne sîay comment les hommes sont lai-, et ponrquoy charg&s de mem,es
intbrests ils ont des veiies particulièrea et qui les empechent d'y tendre par la
m&me voye.