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on dit que la santé de M. 1ancii:n eveque de Mirepoix se derange un . . .
quoy qui1 n'ait que 99 ans ; car on vit longtems quand on touche de pres ou
de loin au ministere.
Je suis avec respert Monseigneur votrp tres humble et tres obeissaot
serviteur
L'abbé DE LISLEDIEU, Vic. B.'.

ce 26 avril 1752.

Monseigneur,
Cctte lettre ne servira si vous 1,: voules bien qu'a vous annoncer la vayi:
par laquelle mes diiierents pacquets ;?arviendront jusqu'a vous.
tout est renfermé en deux. .. bien envelopés de toile cirée que jespere quc
vous recevres en bon ordre dautant plus que M. votre nouveau gouverneur
geueral a bien voulu s'en charger et de la maniere du monde la plus abli8pante.
Jay eu lhonneur de le voir deux fois chez luy et j'en eté enchanté, je crai?;
qui1 vous paroitra eamme a moy lhomme du mande le plus aimable, le plus:
affable et du comnieree le plus ris6 iiu moins a ce que jay eu lieu d'en juger
dans les deux seulles entreveues. Je souhaite que vous soyeseonteiit de tou-
tes mes petites operations sur 1esqum:U.z~ je crois etre en regle. tant vis avis
de votre intervention dans la conteststion de votre chspitre et de votre semi-
naire, que vis a vis de votre seminaire a locemion de son independance ; mais
je pense que vous ne voules rien entreprendre qu'apres avoir vu leurs reponses
a vos proposition^, et vos repiiques a lcurs repanses.
Dailleurs il s'agit de scavoir quelle route vous voudres prendre, celle du
conseil me paroit la plus courte et Ir. plus sûre en faisant rendre par le Roy
un arret de propre mouvement qni rt,nvaye la contestation a une commission
pour en rendre eompte a sa majpsté pour sur le rapport qui luy en sera fait
en decider ee quelle jugera canvenstile. . . mais je pense quil faut que vous
examiniés vous nieme juiqu'au dep;trt des prochains vaisseaux tout- nos
operations pour pouvair plus sureme!it nous donner V03 ordres, a moins que
vous ne passiés vous meme en france Monseigneur.
L'ecrlesiastique qui vous remettra cette lettre me paroit iin bon sujet
qui est depuis quelques annécs dans cette maison et qui y a eté fait pretre.
a legard des 4 demandés par le Ministre pour etre envoyés a M. le loutre
je crois qu'an y pense, m:ria je ne voi:i encore gucre de preparatifs, il est vrsy
quil y a ciicore du tems ; mais je ne vois qu'un sujet dans la maison qu'on y
puissc envoyer, supposé qui1 ne s'en trauvc pas au depart des vaissenux, jay
prevenu M. Carres <lu St csprit qui m'en fournira quelques uns que je prescn-
tcray may meme au miuistre, ~t si on voulait etûblir a Louisbourg une comte