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former en village, peu a peu en paroisse, mais il leur faut des missionnaires
independameut cles secours temporels qu'on Leur envoye pour les encourager
a s'etablir et a cultiver le terrain ou ils se fixeront et exciter par la les autrca
acadisna qui sont encore dans la peninsule a l'evacuer et a les allez join~lre
pour secouer le joux des anplois. . mais je ne vois pas que M les Directeurs
de cette maison soient fort empressés a suivrc les vues de la cour sur cela et a
seconder eelles de M. Leloutre qui rebtera fort embarsssé s'il se trouve vis a vis
<le ses sauvagcs et de trois mille acadiens avec un ou deux ecelesiastirliiea. etant
~I'ailleurs oçeupe suivant les vues de la cour a attirer hors de la peninsule les
françois qui y restent eneore sous la domination des anglois pour les eiigrger
a se joindre a leurs freres.
MlP ICS Directeurs de eette maison offrent un seul sujet et disent qu'ils
ne sont obligés d'en fournir que pour les sauvages. Je suis oceupO a en
chercher trois autres soit au S' Esprit soit a St Louis ou dans quelqu'autrv
seminaire et je ne sçay si j'y pourrsy reu~sir avant Ir depart des vaisseaux.
Je suis d'ailleurs tres oecupé de ma eolonie partievliere de la Louiaianne il y a
cette année beaucoup d'affaires. . , Tout vieut en nième tems nos Ursulines
sont lm peii tracassées elles ne peuvent soutenir le traité <Ir 1744 passé avcc
M. In Normant sans se ruiner, M. &fichel ne les ecoute pas trop il le traeasse
méme un peu. J'evite de presenter tout cecy a la cour sous I'appsrenee <le
plainte pour n'egri personne et je erois que je viendray a bout de tout eonci-
lier. M. de Vaudreuil repasse cette année en france c'st M. de Kerleree
breton qui eommandoit a Brest qui va le remplacer. . . nos honnes religieuses
perdront beaueonp a M. de Vaudreuil ; mais M. de Kerleree qui m'a promis
monts et merveilles m'a fait entenrlre qu'il prendroit mes Ursulines sous sa
protection et effectivement nous avona pris ensemble toutes les mesures neees-
saires pour que Ii cour le mette a portte <l'examiner la justiee de leurs deman-
des et qui sur son rapport et celuy de M. Michel il y soit fait droit d c'est
pour cela que je n'ay pas voulu qu'il psssat a la cour aueuue plainte de M.
Miehel pour me le concilier. . . je perds une année en faisant renvoyer la ùrci-
sion dc mes representations a l'année proehaine mais je suis sCr pnr la de toat
concilier et d'ohtenir pour mes religieuses ce que je vuudray. . . Je mets d'ail-
leurs par la ,M. de la Galissonniere (de qui M. Michel ffit parent) dans me.
interets tant pour faire achever le batiment et logement de la communauté
que pour luy obtenir une augmcntation ct indemnité sur le traité de 1744 rt
pour faire l'acquisition que la communauté rlemande. . . J3: dans cette maison
un ou deux sujets qiii ont la tête un pcu cbaiide aurtout I'hospitaliere.. . les
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ehirurciens les tourmente l'officier <le earde ne maiiitient na usés la nolicp
il nq. a pos ossén de subordiiiation dans cet hopital on ny soutient pas la eonside-
ration due alla religieuses on dit tout haut qu'il faut lei Iaisrcr dirc. . . eommc
dlcs sont chargéesderentretien des ineublis et ustensiles de la maison on les
pille et rela se tolrre.
cet hopital est gouverné privativement par le commissaire ordonnateur
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il me semble que le zouverneur y doit etrc admis méme eomme chef de i'admi-
nistration a la finance près dont la rrgie appartient de droit au commissaire
ordonnateur ; mais pour la police generalle et particuliere il me semble quelle
doit rcearder en commun les chefs dc i'administralion dont M. le eotivemeur
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doit etre le pr, . . le suis owupé prffientement a obtenir un reglement sur cda
de M. Rouillé qui ma dit de luy proposer un projet il? luy a moy.