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de pretres seculiers je suis persuadé qu'en sadressant a M. Carres on en vien-
droit facilement a bout, et pour letablu et pour lentretenu dans la suite, et
de tres bons sujets tout ce qui sort de eette maison etant tres bon, leducation
y est un peu dure pour la vie on y etudie bien, on y prend bien lesprit ecclb
siastique, on y est eleve dam une grande simplicité de mœurs, on y apprend
bien sa moralle, et ee qui1 y a eu dans vos eolonies et dans les missions des indes
orientales de meilleurs sujets sont sortis de cette maison.
Je ne scay si M.M. les direeteurs de paris pensent a retablir la mission
des Tamarois ; mais cela cnt fort important, ils ont fait grand tort a letat et a
la religion en la laissant tomber, le nombre de nations sauvages qui se sont
detaehées de nous, qui ont passé aux anglais et qui sont aujowdbuy nos plus
cruelles ennemies non seullement par elles memes puisquelles nous font la
guerre, mais par les nations voisines quelles eherehent a detacber et a soulever
contre nous, lexemple seul des miamis doit nous en convaincre, et dieu veuille
que ches ces nations et de leur part nous neprouvions pas la seconde edition
de la guerre que nous ont fait les natebez et les Tehikachas depuis 1729 jwqua
la fin de 1733, et qui est prete a se rallumer.
de vos nouvelles je vous prie Monseigneur, vous scaves linteret que j'y
prends, ou vous douteries de mon zele de mon devouement le plus tendre si
josois le qualifier ainsy et du respect avec lequel je suis et seray toute ma vie
Monseigneur, votre tres humble et tres obeissant serviteur.

L'abbé DE L'IBLEDIEU, Vic. gml.
ce 30 avril 1752.

LETTRE À M.' DE PONTBRIAND - (g mai 1752)

Monseigneur,

Voicy je crois la derniere lettre que j'auray lhonneur de vow eerire du
moins par le vaisseau sur lequel doit passer M. votre nouveau Gouverneur
dont j'espere que vous serés très content <lu moins il ma paru le plus aimable
homme du monde;comme j'ignore si il est parti de paris pour se rendre a
Rochefort lieu de son embarquement j'envoye par la poste ce paquet a M.
Rousseau qui doit etre arrivé a Rochefort et a qui je crois quelle sera assés
tot rendue pour qu'il puisse vous La porter Monseigneur comme vos paquets
vous arriveront d'asses bonne heure cette année j'espere que vous aurés le
tems de debrouiller le cahos que je vous envoye et dans lequel cependant j'ay
mis le plus d'ordre qu'il m'a été possible.
II y a quelque tems que je n'ay vu le deputé du chapitre il me paroit que
cette affaire va bien lentement par la faute (a ce que me dit M. de la Corne)
de Mra les superieur et Directeurs de cette maison qui ne se pressent pas de
repondre a la requéte d'introduation de M'qu chapitre. Ils m'ont demandé
le memoire contenant vos moyens d'intervention qui est pr&t depuis longtemps
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