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Je ne voulois vous ecrire que deux lignes Monseigneur et voila dix paga
et encore oubliay je bien der choaes mais eu recompense vous essuyrés bien
des repetitions qu'il faut me passer si1 vous plait le =le, est bavard et difius.
J'ay msnquh de perdre mon domestique aussy voyes vous que j'ay change
de secretaire car sans ce seeours je pcurrois vous ecrire mais vous ne pourriés
lire que difficilement mon ecriture.
Je crois vous avoir mandé la mort de M. le Duc d'orleans et celle de Made
henriette de france, jc vous ay aussi dit quelque chose dc la tracasserie que le
parlement fait a M. l'Archevêque sur les billets de confession Ic 1" cite les
cures les decrete d'ajournement persor ne1 le mettent en prisun les eondamncnt
a des amendes: IeRoy a pris assb d,rcisivement le parti de M. I'drcheveque
wluy des curés et de la religion; je crois tout fini par un dernier arrêt du conaeil
d'Etat du Roy qui casse et annulle butes les procedures de la cour du parle-
ment a qui le Roy par un arêt d'cvot:atiou Bk toute conuoissance der affairer
de religion et aurtout de l'administration des sacrcrnents.
Je suis avec respect Monseigneur votre trcs humble et tres obeissant
serviteur
b
L'abbé DE L'IBLEDIBU, Vie. g.'.
cc 9 may 1752.

J'oubliois Monseigneur de vous iiaire une tres humble priere en faveur de
deux pauvrea gens a qui je m'interesse l'objet est peu important mais il est.
proportionnh a la faculte des personnes, il y a des gens pour qui tout est pretieux
a proportion <le leur etat.
Il y a sur cette affaire qui depeod de MrB le9 officiers de votre amirauti:
un memoire dans le paquet de M. Le Guerue mais je la crois peu propre n
suivre cette atiaire;si vaus aviés quelqu'un auprés de vous Monseigneur qui
voulut sen charger a lappuy de votre recommandation je vous en seray bicu
obligé.

LETTRE M.' DE PONTBRIAND (14 mai 1752)
-
À

Monseigneur,
Je comptois ne vous plus ecrire du moins dicy au mois de juin. si il part
encore der vaisseaux pour votre eoknie sfin de vous informer jusqu'au dernier
moment ou je le pourray 6e ce qui se sera passé entre votre chapitre et votre
seminaire, mais M. de Lery qui <lait partir demain pour la Rochelle afin dy
attendre le moment de sou embarque' me demande encore cette lettre pour
vous Monseigneur. Je lay beaucoilp vu pendant son sejour icy et ay fait
avec luy une assés grande liaison c'est un officier aimable qui paye bien de ria
personne, vous n'avéa point de meilleur eitoyen et d'homme plus amy de iia
patrie il meriteroit bien dPtre avancé par les qualiths de l'esprit et du cœur. . .