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ARCHIVE!; DE QUkBEC
libre, dans les vœux que je fais a ce sujet, que je les dirige tous vers le bon droit,
bien persuadé que M' 1'Evhque de Q,uébec nen exige pas plus de moy, et qui!
vous ne m'en demanderes pas d'avantage.
J'espere d'ailleurs que cette pcti1.e contestation ne portera aucune atteint,!
a la paternelle amitié de M.' l'Ev8que de Quebec pour vous Messieurs, ny a
votre confiance filialle et a votre attachement pour luy, et que l'arret qui deci.
dera tout. n'alterera rien de ce qui peut contribuer a votre satisfaction reci.
proque, tel est mon dernier vœux Y[essieurs, en desirant la fin de toutes voii
contestations, et c'est la fieulie preuvi: que je puisse vous donner en ce m0men.t
de mon attachement. de mon zèle, de mon devouement sinceres, et du res..
pect avec lequel je suis Idessieurs
Votre tres humble et tres obeissant serviteur
L'abbé de L'I~~~IEu, Vic.
A Paris ce 17 avril 1752.
Ji
LETTRE Ms' DE PC~NTBRIIND AVRIL 1762)
(17
Monseigneur,
Vous aves eu raison de dire que vous m'envoyés bien de la besogne par les
derniers vaisseaux qui sont arrives dc: Quebec en france, mais peu a peu je m';y
suis accoutumé, et je n'en trouvcray jamais trop, lorsque j'y pourray aatis-
faire, ce sera toujours la puissance qui me manquera, et jamais Le respect le
devouement ny le zele pour tout ce qui peut vous interesser, tandis queDieil
me conservera en ce ban monde.
Je commence par vous dire Monseigneur, que toutes vos lcttres ont eté
rendues a leur adresse, du moins je 1,:s ay fait mettre toutes a la poste, excepte
celle de M. Pelet qui n'etoit plus en france, mais en Danemark, ce qui vous
etonnera beaucoup sans doute Monseigneur.
J'auray soin de vous adresser toutes les reponses qui me seront envoyéeri.
Vous aures un arret d'intervention pour la conservation de vos droitsi,
dans la contestation du chapitre et dl seminaire, qui ne va pan fort vite, cepen.-
dant Y'" du chapitre ont deja fait signifier au seminaire leur requhte d'intrc-
duction, contenant leurli demandes et leurs moyens, les seconds travaillent
a leurs reponses, et chacun s'aplaudit et paroit content de son bon droit.
Pour vous, hlonseigneur, et selon vos intentions, vous neprenés aucune
part a la contestation, vous reelamés seulement votre droit, si par i'evenement
la cure vient a passer au chapitre.
M. Rouillé a fait difficultk de jcindre dans votre requete a la demande en
intervention, la question de l'erecticn des cures, qui appartient de droit wm-
mun a l'ordinaire, je vous en diray les raisons cy après, mais ce dont je pu.s
vous sssurer, c'est que vous n'avés Fias plus a mur vos interets, a tous egard:~,
Monseigneur, que M. Rouillé les a luy meme.