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Monsieur,
Je me hkte de répooidre aux diffhenta articles sur lesqueia roui m'avb
para désirer que j'eusse l'honneur de vous écrire dans la dernibre audi- de
la
vendredy avant mon départ, ne l'ayant pu faire plustot par raport i Bevrr
et une inliamation a la gorge dont J'etois menacé si Je ny avois remedié par
trais seignéea connecutives dana I'eapace de vingt quatre heures.
Voicy présentement Monsieur le premier article dont J'ay B vous rippel-
ler le souvenir et un des plus important ; il n'agit du renfort de prêtres sécu..
liers qu'il faut envoyer à. Monsieur Le Loutre, il na setuellement qu'un seul
pr&tre pour 3000 françois, tant d'anciens hahitans que de ceux qui sont sortin
de l'Acadie pour aller s'y joindre. Si on ne leur donne pas de pretres pour lei1
reunb en villages et peil a peQ en paroisses, ils seront toujours errants, ne er
fixeront point et ne s'etabliront jamais.
Ors en partageant ces 3000 habitans par 600' il faudra cinq Pr@trer. II
n'y en a qu'un, c'eat eneore quatre qu'il faut ; car il ne faut point compter sur
Monsieur Le Loutre qui par la seule inspeetion et les accours qu'il donner.
a cea cinq missionnaires fera plus de travail luy tout seul que les cinq missiori..
naires ensemble. Aimy Monsieur, ce sera quatre missionnaires séculiers qu'il
conviendra de demander cette année à Messieurs les Superieur et Direateui.~
du Seminaire des Missions Etrangères de Paris. si ils sont en état de les fournir
et de les envoyer inceastrmment.
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11 ne faut oint comDter sur un ieune Missionnaire (Manachl envové il v B --
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deux ans puisqu'il est occupé à partie des sauvages de Monsieur Le Loutre qrii
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ont hvvernés a Taaarnis1;ouche a 18: a 20 lieues du fort de Beauséiour. L'autre
partie qui est allée hyverner a Quebec, ne manquera pas de revenir au printemi,
et si elle ne peut se joindre B la premiere il leur faudra égallement un mission-
naires pour les empecher d'etre errants et sans poste.
L'intéret de 1'Etat et de la Religion étant de les former autant qu'il est
possible en villages tant pour leur instruction que pour les attacher i I'Etot
par la Religion et en disposer aelon les circonstances.
II ne faut point compter non plus sur le P&re S'Jean Jesuite. il a sa missiim
ahperée B La Rivière S' Jean ou il est un exemple de desinterressement de vertu
de &le et d'édification.
II faudra aussi deux aumoniers remllets, pour les deux compagnies qui
sont B la Riviere St'Jean, si ceux de Louisbourg pouvoient seulement y en
envoyer un. Monsieur de la Goudallie, ancien missionnaire séculier qui II'B
plus de paroisse dans I'lhdie anglaise pourroit peut ete en luy ecnvant comme
je le feray ai vous I'aprouves, Momieur, rester encore un an ou deux à la ]Bi-
viére S Jean quoy qu'il soit fort ag6.
Qusnt aux Rdeolli?ts de Loiiishourg ils ne sont actuellement que six et ils
sont surement obliges d'en fournir davantage par Is convention faite avec I:UX
par la cour.
D'ailleurs dea six il faut en retirer deux du nombre desquela ae trouvi: le:
Pere commissaire ou Superieur qui n'est par en état de wilbr sur les auben