Page 109 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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son  évêque,  M.  l'abbé  Edmund  Burke,  alors  vicaire  général  du  Haut-
                              Canada,  expose  tout  uu  plau  qu'il  ee met  en  têtc,  à  sa façon,  pour  uu
                              établissement de Sulpiciens, pour  i'exploitation  des revenus de t paroiese
                              Irançaiw de Sandwieh et pour  n'ingérer,  en  autant  que possible  dans  la
                              gouverne de la susdite Communauté.  M"  Hubert  n'approuva  son plan
                              qu'à  moitié r, et  il en  profite  pour  lui donner  une  trée  délicate et  salu-
                              taire  lqou sur  le  droit  qu'ont  les  instituts cléricaux  et  religieux,  t  une
                              certaine indépendance,  dans l'administration  de leurs surplus de revenus
                              et  dans  la  gouverne  et  maintien  de leur  résidence.  Ih chef  du  dioeese
                              dkclare  catégoriquement  à  son  vicaire  général   qu'il  ne  peut  disposer,
                              au profit  des  autres  missions,  des  aurplus  dc  la  paroisse  de  1'Asecimp-
                              lion m.  Quant à I'autre  partie du plan, M"  ne l'appuie  pris  du tout.   En
                              premier  lieu,  écrit-il,  vous  ne pouvea  pan  vous  conhner  dam une  extré-
                              mité  de votre  district,  y  régir  une communau~é, au grand  préjudiee  dea
                              autres  parties  qui  languiasent  dans  une  espèce  d'abandon,  tandis  que
                              celles-ci en regorgerit.  Si  les  Sulpiciens  fondaient  une  maiaon,  ila  ver-
                              ront  à  y  vivre  à  leur  manière  et  à  être les  éeoiioines  de Ieurs  revenus.
                              11  est  de  l'cssence  même  des choses  que vous  ne  soyiez  pas  ni chef,  ni
                              membre d'une  comnunauté à laquelle vous Eim étranger.  Votre préseriee
                              est trop intéressarite ailleurs.  Je suis sûr que vous vous plairiez à Niagara
                              or1 à Kingston  ou enfin,  dans le chef-lieu de la Province,  si voua y  trou-
                              vez  de  l'exercice  pour  le  ministère.  Pour  toutm  ces  raisoris,  vous  rie
                              seriez pas à votre plaee  à  l'Assomption.  m
                                     Voilà  commrnt  un  graiid  evëqne  rait  parler,  même  à  scin  viceire
                                  général,  quand  il s'agit  de  sauvegarder  Ies  intéréts  comme  l'autononiie
                                  d'unc  paroisee  iranco.ontarienn~ de même  qua  la  pain,  la  charité  et  la
                                  jusrice  à  I'cndrait  d'une  couimunautG  chargée  de  sa  desserie.  On  sou-
                                  haiterait  beaucoup  pIus  lard.  chez  un  aulre  bique  canudien.lrançais,
                                  dans  des  circon~iance~ analogue*,  notant  de  jugement,  de séréni~é el de
                                  juriic.:   E  l'endroil  des  Pèrer  Jtsuites  de  la  paroisse  de  I'hssoniption  et
                                  du  cvl,lti.gc de  Sandwich.  Il  semble  bien  que  cet  abbé  Burke,  en  sortini
                                  pa?  trop  mal  du  Haut-Canada,  en  devenant  évêque  en  Nouvelle~Ecosse,
                                  ap6s aioir singulièrement  cumliliqué plusieurs situalions.  L'abbé  Gmrges
                                  Paré.  parle  de  eei - inipGineur  irlandais  qui  Ciniprovise r premier  curé
                                  de la  RiriCre-aux.raisius  u,  Ir:  16  novrnibrc  1794,  el  qui  a  ne confine pas
                                  veulemeni  ses ariivités  ii RPJ ilevoira pBdlOr3UI D.  Et M.  Pué ïmuve que
                                  I'abbe  Dulaux  Etaii  bien  iain  Q  de  nianqurr  i la  cllarité r  quaud,  le  17
                                  juin  17'16. unt-  couple de moia aven1 aa  niorl.  ü écriveit  à Mur Huberl  au
                                  SU~PI di- rabbi Burke  : u M.  Burke  a  lais&  Délroit  pour  de bon  hier.  Il
                                  p.1  rt-grriré  ni  à  la  Rivière-aux-rairins,  ni  d  Sainte-Anne,  ni  à  l'hesomp-
                                  lion ; il  est  regretlé  par  peraonne  rauf  par  moi-même,  qui  ai  lait ee que
                                  j'ai  pu  pour  le  garder.  U  tst  pani.  Dieu  wit béni.  D 1"
                                  Mg' Hubert  ne  tarda  pas  à  remercier  M.  Marcharid  d'avoir  accepté
                              de  ses  aupéricurs  la  cure  de l'Assomption  et  i1  aait  gré  à  M.  Brassier,
                              supirieur du  Séminaire de Saint-Sulpice de Montréal  de  ravoir  propose
                              pour  la  mission  du  Détroit.  11 croit qu'il  remplira  i dignemerit  le  vide
                              que M.  Dufaux  y  a  laissé w,  et  il  lui  annonce qu'il  a laisw  sa  bihliothè-


                              14   AAQ.  RL Haui.Canada,  Cahier  no 2,  folio 302, 13 ciciobre  17%.
                              '"A     RL.  Cahier  2, 6 juillel  1796, voir  aussi,  L'abbi.  Georges  Peré.  The Caiho-
                                 lie thnrch  in  Detroit,  The  Gabriel  Richard  Pre*~ DF~o~! 19-51,  Ch.  II,  2413,
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