Page 114 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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toutes  les  Sœure  prennent  des  noms  de  religion  : Saint-Ignaee,  Saint-
                                 Joseph  et  Saint-Patriee, celte  dernière  étant  Irlandaise.  La  Supérieure
                                  a   la  présomption  ou  plutôt  1s  eonfianee m,  en  s'adressant  toujours  à
                                  Mc'  Panet que,  4  VOR véritables Corninunautés de Québec, écrit-elle, lèvent
                                  les mains au  ciel polir eette pauvre Communaiité qui est dans soli adoles.
                                  eence . . .  Pour  moi,  ajoulait-elle, je  vois  tous  les  jours,  dans  ce  beau
                                  parterre,  mon  saint Ange  Gardien  qui m'en  apporte  des fleurs *.  Enfin
                                  la  brave Sœur  qui  n'y  a  pas  été  de main  morte  jusqu'à  présent,  deman-
                                  dait à Mgr Panet  a  une  ou deux filles de sa ville,  qui poasédent  la  grarn-
                                  rnaire  anglaise et française, la  ~éo~raphie, dessin,  la  musique * ; elles
                                                                      le
                                  anraient  leur  pension  gratis,  rnais  cllefi  a  PAYERAIENT  LEtTR  PAS-
                                  SAGE m.
                                      Qu'est  devenue  cette  eorninnnauté  de sœurs  fondée  à  Sandwicli  en
                                  1823 ?  Vons vous le deniaridez coinine moi ?  Tout ce que j'en  ai irciuvé,
                                  par  pure coïncidence nu cours de recherches  docnmentaires aux arcliir~es
                                  de  I'ArchevëchC  de Kingston  peut  se  résumer  à  (:mi.  Dans  une  lettre
                                  qu'écrirait  Mg' hlacdonell  au  cnré Ctevier  de  Sandwich  le  5 mai  1830,
                                  il faisait allusion  * i la mort surveiiue réee~nment de la  Sœur Raisienne =
                                  supérieure.  Et  il  vent  Grrikail  * la  permanence  de  ce  fieurissant  étnllis-
                                  seirient pour  la  gluire de Dieu  a. " Un  an plus  tard  soit le 5 mars 1831,
                                  JI"  3lcDonell,  lait  de  nouveau  allusioti  dans  uiie  autre  lettre  au  criré
                                  Cipvier de Sandwich, aux Sœtirs de I'Eiifant-Jésus.  Avant  de remettre  ii
                                  31.  Crevier.  les  pouvoirs  paotoranx  qu'il  lui  avait  erilevés  à  la  snite  de
                                 certaine3  difficn1ti.s  vraisemhlablernent  scolaires, surrennes  entre le  pas-
                                  teur  et  quelqnes  paroissiens,  l'évêqne  evig  me  condition  spéciale :
                                  a vous  vous  efforcerez, écrit-il  d'étalilir  le  couvent,  ou  bien  prenez  une
                                  couple  de  srpurs de  la  Corigri.gation,  ou  bien  que lm  sœnrs de l'Enfant-
                                  36~119 qui 90nt  déjà  à Sandwich  se joignent  à elles et co~itinuenk I0&~ablis-
                                  senierit     ont  déj i commencé P. -"

                                      A  la suite des difficn1ti.s survenues enlre le cnré Crevier et  quelques-
                                  uns de ses paroissienri sur ce que iious croyons être une  questiori de point
                                  de  vue  divergearit  sur  l'or=ani+ation  de  I'éducntiori,  l'affaire  alla  ascez
                                  loin  pour que M" I'évêque  de Kingston cnlevit B M. Crevier comme noue
                                  l'avons  dit  plus  liaut tous  ES  pouvoirs  curiaux.  Ce  dernier  ne chercha
                                  riullenient  à  se  dtiendre  et  à  Iégiiimer  ses pointri  de  vue  devant  aon
                                  évêque.
                                      Il  le  iît  si  bien  que pendant  nn ari,  il  ne  dotine  aucune  nouvelle  à
                                  I'évéqnc  de Kirigeton.  Fiilalement MW hieDonel1 prend  l'initiative  de  lui
                                  ouvrir  son  cœur  et  a son  esprit  affligé  en  lui  reprochant  de  a  ne  pris
                                  avoir  commuriiquë  fraric1iemerit et  librerneni  avee soli  évêqne  et  d'avoir
                                  gardé  un  aussi  long  silenee  a.   r Le  contrtiire,  écrit-il,  aurait  ernpEc1ié
                                  tous  Iea  inaux  qni ont  eu  lieu  à Sandwich  et  m'aurait  épargié beaucoiip
                                  d'anpnisses m.  ME' Medonell  K  défi  qui  que ce  soit  d'avoir  agi par  pr6-

                                  31  Arcli.  de  1'Arclievkhé  de  Kingnion,  Letter-Book  3,  p.  58,  lettre  Msr Mcdonell
                                     au  curé  Creyirr,  daige  da  C;lengarrv, le 5 moi  1BJO.
                                  32  AAK.  Leiier.Briok  n"  3,  p.  132,  Lritre  MW McdoneU  à  curé  Crevier.  3  mars
                                     1831.
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