Page 111 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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hostilités avant que les belligérants ne se portassent les uns aux autres
trop des coups fratricides. Tclur Ii tour, Sandwich et Dé~roi~ furent
pris= et rcprisea, mai& rie changeterit pas d'allégeancc d'unc iaçriri per-
mnncnte. (( Le traité de Cand fut accueilli avec joie par le Haut-Canada
où la guerre avait kii: une guite d'invasions cruellcs et ruiri~uscs. Le
curé Marchand de Sandwich, fut témoiri de triutes les cruautés et des
erime~ occasionnés par cette guerre d'atnbition américaine : il mourut
dans sa paroisse de l'dssomption de Snudwieh, le 14 août 18-25, après
s'ctre fait le ccirieola~eur et le père de Bcln ~eujile. Laisons à son vicaire
hi. Cre~ier, sulpieien, de rious racnnler la niort de son confrère : sc Le
14 du préeerii. 5 huit heures et vin~t-cinq minutes du soir, il ferma lcs
yeux priiir toujriurs à In 1uinii:re teniporelle, el mourait, crimirie je le
crriie. de la mort du juste. 11 reniit eon âme cntre les mairia [le ci,n
Créaleur. Sa inort fit aussith eruître diiris le cœur de ses parnjseiens.
le re:ret d'airiir perdu un si hori père. Les panvres pouvant surtout le
regretter. Le 2.3 février complétait ses 65 aris, et près de 29 fiirent pas-
sées dans mite phible rnissiori. Je dis péuitle, en raisori de siiti étendue,
de ses niissioiic; et de la maniére d'être payé. Peut-Ftre que le temps de
la rklorrne est arrivé. B 21 Le curé Marchand n'avait pas de testament
et ne vuului jainais en faire. Crevier lui servit de vicaire depnis 6 ans,
et il rroyait. ajoute-t-il à son fvcque, qu'il u n'est pas l'homme coriveriable
pour être te prochairi curé ; il supplie méme hi*' de le retirer de Saud-
urich s. II fut néanmoiiia iioninié à ce poste. Il accepta eette missiciri
par obéissarice, eu vue de plaire à Dieu en aeeomplissant la volonté de
son suprrieur 1. La mort de III. Mareliarid fit un vide R étonnant dans
la parnis~e et snrtout daris la maison *. Depuis ce temps, le nouveau
curé avi~ilait a ne plus marger et dormir à peirie 3. 22 Il annonçait à
1'Etîryue tle QuéLec que l'abbé Fluet, atleudu à Sandwich. depuis loug-
ternl's * hait arrivé le 20 du présent niois a.
Li. cur; Crevier comme rios bons curé^ d'autrefois était uu fcrvent
de I'édilca~itiri et prévoyait la relève du sacerdoce, il eominençait à eet
effet en 1826, ce qu'il appelait 4 uii petit collège y, qui rie cotnprcrisit
erivore que de huit i dix élèves. II en refiiseit tous les jours, écrivait-il
à Mx' Plessis de Queber : mais ils seront ndrnis i'ari proeliaiu. 11 eropait
que ce plari serdit probablement agréable à son évêque. On ~iréteudsit
aussi à cette époque, dans la paroisse de l'Assomptiori de Sandwicli qu'il
viendrait des Sœurs Je Moriiréal, a pour faire urie Peole de fille m. ce
que le cur4 lui-niènie a ignorait absolumerit =. Mairi. pour Iee petits gar-
yi,ns. il ai ait priut le nioment un pressarit Iiesoin de livres. Où les pren-
dre ? A Québec, saus doute. Mais comment les payer ? N'avait-il pas
encore jes eomponeudes eriire ses mains ? 2"Elles pourraient I se mon-
20 Garncaii F.-X., Hiut. da Canada, Alon~r&al 1882, lii: XIV, Ch. II, 199.
21 AhQ. Rrgisrrt: des Leltrrs HautCanada, n" 4, Iolio 135, 20 srril 1825,
22 .4.4Q. RL. Crcvicr h Plcssia. folio 152, cahier IV, 26 niai 1E25.
23 La componenJe ou compensation dans le senn sirict éiaii la taxc i payer par
ceux qui obtenaient de la Délépalion Aposiolique des ~ni1ièchrmcnt.r ri.: con-
.
sanguinil; er d'aüiniié pour le niariq~. . Diriionnaire de Droit canonique,
Vol. II[. col. 1202.