Page 112 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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ter, en la concurrence de beaveûup plus qu'il en faut ? a Monseigneur
ne devrait pas s'objecter à cela. Sa Grâce en pensera r ce qu'eue vou-
dra = ; car, pour le euré Crevier, son évëque r a toujoura bien pensé 8,
et il penzera encore r bien dans ce cas la.. . - Ce n'était pas tout de
penser, il fallait agir ? . . . Le besoin se faisait immédiatement sentir,
au petit coiiège de Sandwich, en mai 1826, r d'une doueaine et demie de
grammaires latines, de deux douzaines de grammaires franqaisea de
Lhomond, de deux douzaines de petita catéchiemes de QuEbec, et, pour
Iee missions d'Histoires du Canada 1. M. Crevier n'osait pas demander
de dictionnaires. C'est trop gros i, écrit-il. Et le problème de la
Régence du = petit Collège rse posait aussi, Le euré de Sendwieh avait
MI solution à proposer : m On m'a dit qu'il y a à Nicolet, un nommé
Charles Chini uy, qui a du talent, et à qui on reluee de payer aa pension.
Je pense à le 9 aire rnonler au printemps Nous lui continuerons WB étu-
des et il nous aidera à faire la classe. Pourrais-je l'avoir, si toultfois
il était entré à Nicolet ? s M. Crevier est plein d'espoir en la survivance
de ce groupe français de la Péninsule de Kent et d'Essex, quojqu'il y en
ait qui se fassent prophètes de malheur et disent que r eette placc doit
être éteinte m. 24 A qui fait-il ailusion ? Lt savoir ferait sans doute
l'objet de eaptivnntes recberches.
Le courageux curé revient souvent sur les besoins de son a petit
collège rn et sur ses espérances. e Un de vos mcle~iastiques, M. Ville
neuve, dit-il i Mgr Plessie, m'a bien témoigné le désir des missions ; un
autre Ecolier (Rernjer) de même. Un pourrait servir à une chose et
l'autre à une autre. Ce dernier m'a offert de monter à ses fraip. Mais
à quoi penser et que faire, si je n'obtiens la petite paye des migaiona
J'ai des écoliers lalinistes que je suis résolu de eontinuer. J'ai trouvé
des dictionnaires à Montrbal. Un Monsieur doit m'en envoyer sept à
buit paires. et le plus beau eet que j'ai du sonnant pour les payer. Je
n'ai point de grammaires latines ou Epitome. Histoires saintes . . . Les
évêques ont le don de savoir supplécr ii ce qui manque.. . 2" Cette
fondation de ce cr petit colIège r et eettc irisistanee auprks de son évèque
se comprend mieux, lorsqu'on eonnait la campagne de calomnies de quel-
ques commissaires d'écoIes, qui mettent en doute leur progrès intérêta
pour I'instruetion avancée, et qui lancent, en haut-lieu vers le même temps,
le cri de I'ignoranee plutôt que eeluj de l'innocence et de la droiture d'es-
prit. Dans un rapport, cn effet, à la Gislature du Haut-Canada, les
eorrtmissaires de 1'Ecole Secondaire des districts ouest, déplorent que
1'Ecole située à Sandwich, ne puisse aceompljr tout le bien attendu,
parce que la population rie eompom de fermiers di~es, maia illétrés.
incapables d'une éducation libérale, et par conséquent. plus disposés à
faire apprendre autre chose à leurs enfants que les connaissances démen-
iaires m. 28 Une négligence bien intentionnée de l'organisation de l'en-
scigncment primairc à Sandwieh par le curé Crevier, sera probablement
1s cauw de graves dificultés à Sandwich, entre le cnré et plusieurs
24 AAQ. RL Lettre du 15 mai 1926 1 MET PIessie, Cahiem Haui-Csneda.
25 AAQ. RL. HauiCensda, folio 163, 1" eeprernbre 1826, ii Mer Plesniq.
zfl Journal of th^ Legiilaiire Assembly, 1829, appeudice 49.