Page 108 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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d'Ottawa, I'abbé J. Whelan qui awueera aon évêque, ME' Duhamel, en
1915, r de s'are raiiié de out mur aux envahierieurs (Cenadiene-hançaia
en Ontario) et d'avoir organisé et dirigé leurs iorces, en poursuivant un
travail de colonbetien -. 11 En quoi donc Mgr Duhamel aurait-il &Lé plus
coupable, mhe si le ieit eût élé vrai, que le premier gouvernement de
Pontario, en 1793, d'avoir prévu et secondé le leii iran~ais ca~holique en
cette province ?
Cetie reconnaissanee offieielle des droits du frençeis en terre haut-
onterienne jetait bien un peu d'huile et de baume eur la douloureuse
blessure qu'infligeait au cœur des Franeo-ontariens du cointé d'Essex, à
eette époque la nouvelle de lent séparation politique d'avec lee Canadiens
français du Bas-Canada ; mais il fallait bien autre chose pour la cica-
triser.. . Une fois de plue, il Ieur fallut faire eontre fortune bon eœur
et s'acerocher à leur idéal de aurvivanee avec l'assistanee de leurs bra-
.
ves curés. C'est ~urtout hl. Dufaux uni fut le orincioal ~éinoin des
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L
crainles de ses ouailles ; il les encouragea, les releva dans leur abatte-
ment et se fit leur grand consolateur. Aussi lorsqu'il tendit à Dieu, son
âme plcjne de mérite. en 1796. l'année même de la séparation politique
des plue cruelles, pour les Canadiens franqais des deux côtés de la rivi-
ère Détroit, Monseigneur Hubert en sera-t-il inconsolable. L'évêque a
beaueonp de pcine de cette disparition à l'un dea moments les plus diffi-
ciles pour la première paroisw franco-ontarienne : il demande éi M.
Levadoux, curé de SteAnne de Détruit, d'assurer la d~serte des Cana-
diens francais de 1'Assomp tion, en attendant la noininaiion d'un nouveau
curé. a Si quelqncs choae me console de la perte de M. Dufaux, écrit
M" Hubert, c'est d'apprendre que Von6 I'ava assisté et qu'il a requ de
vous les seeours dont nous avons besoin à nos derniers momeuts. Je
suis rmonnaissaut dm wrvices qne vous voulez bieu reudre à la patoisse
de l'Assomption: pendaut son veuvage. Je fais bien en sorte de I'abté-
ger et de VOUS epargner des peinea. Votre voisinage sera bon pour le
futur curé de l'Assomption. i l2
Celte parois* canadienne-française de l'Assomption, la première du
diocèse de London, qui fête celte anuéc le centenaire de son érection
canonique. fut alors oflerte, à perpétuité, aux Sulpiciens de Montréal,
. pour y former un établissement solide et perpétuel, par sen institutions
et usage, à la charge de desservir cette importante paroisse n. Mgr
Hubert, a cn aiteudant la décision m, demandait au Supérieur de Saint-
Sulpice le T.R. M. Brassier, un curé, et il croyait que sfi maison ne pou-
vait refuser la pétitionnaire .. l3 Cest l'abbé Jean-Baptiste Marchand
qui fut envoyé par ses supérieurs de Saint-Sulpice pour répoudre à la
pressante demande de l'évhne de Qukbec et pour remplacer Ie toujours
regretté M. Dufaux. II fut le premier à établir, en dépendance de la
paroisse de l'Assomption plusieurs missions à desservir : Saint-Pierre de
la rivière La Tranche, avec 12 familles, Siddjng, puis, Saint-Jeau-Baptiste
de Amherstburg. Mais voici que dans une lettre du 3 octobre 1796, à
11 L'hctien Catholique, samedi, 27 mars 1915.
l-" hAQ. RL. H~uL-Cenada, Cahier no 2, folio 300, Leltre Hubert Levadoux, 21
oci. 17%.
13 AAQ. RL. ioc, cit. folio 301, 11 ml. 17%.