Page 110 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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que à  la  mission,  environ  280  volunies  m.  le  L'année  suivante M.  Mar-
                                  chand  avait  dêjl  fait  de  la  si  bonne  besogne  qu'il  = laissait  dire  par
                                  son  évêque : a le suia charmé d'apprendre  que le peuple du Détroit n'est
                                  pas  si Diable  qu'ou  le  faisait.  Je nie loue de vous ne voir  pas niêler  des
                                  affaires  qui regardent  plutht  le civil  que l'ecclésiastique.  Nous  sorrimce
                                  des  anges  de paix  ; contribuons  A  la  procurer  par  tous  lm  moyens  pos-
                                  sibles.  Mais ne  faisons pas  la  guerre contre qui que ce soit.   li  Mou-
                                  seigneur faisait allueion  à l'affaire  du hanc Baby qui avait déjà fait beau-
                                  coup de bruit  ; il annonçait que Father  Burke avait pris le parli de s'&ta-
                                  blir  à Niagara et qu'il  s'arrangern  avec M"  de Bal~imore pour  accomplir
                                  les visikes pastorales des deux eôtés de la  rivière.
                                         Le  curE  Marchand  eût  1 sounrir  de  fros Tracas  de  la  part  de  i'un
                                      dc ses  paroissiens, l'un  de  ceux  qui  Gpurair  Ir  premi~r parmi  ceux  qui
                                      l'ucxompagnaicnt  dc  Montréal  à  Saudrich,  rn  1196 ; il  o'agii  de Fran-
                                      çois  Pratl  qui unicna  des  réclumationi judiciaires à propos  des  titres  de
                                      propriétés de su  Lerre  ache~ée du  Pçre Poiicr, il  y  avait  dr  cela  plueieurs
                                      aunées.  La  cause porlée  finalement  dcvanl  Ir6 tribunaux. rn 1801 se régla
                                      après 5  aiis  de discussioue.  u Je ri'ai  pas  le  nioindrr? dou~r écrivai~ alun
                                      MY' Hubert  au  pauvre  curé,  sur  13 bonté  de  votre  rause  ou  rur  l'e~prlt
                                      de  justice  du  Gouvernemeni.  Quant  aux niqens  de  prwédrr  dans  i'ana-
                                      que et In défeuse, c'est  à vous et  aux  ni3rguillier.ç de  iDUi informrr auprEs
                                      des  gens  de  loi,  quels  sont  ler  uieilleurrt  nioyens, epres  un  Yxarnpn  des
                                      papiers  qui  concerurut  1s proprielé du  aieur  Pniite  et  celle  de  la  iabri.
                                      que.  Il Iaudra  que  quelque* Huronr  iuirnit.unc.nt.  A~aut de  prwéder,
                                      ayez  soin  de vous  iair~ autoriwr  par  ler  iuarguiUier* ausernblt.3. par  un
                                      acte en  bonne  et  due lump, sur  la poursuile de  I'aliaue.  Meillrur.,  rom-
                                      plinlents  à  Jacques  Iiaby. u lu  Ptaite  oliiient  gain  de  canne : les  litres
                                      de  propriéiés  sur  toutc  la  terre  dounGe  par  Irs  indiens  au  Père  Poiier
                                      ci  sur  toules les dépcudanecs.
                                      Malgré  plusieurs épreuves et difficultés hl. hlarehand  restait  fier  de
                                  WB Canadiens  français  et  il les  aimait ; il le  dit  l son evêique  qui  l'en
                                  remercie  r d'une de ses lettres  parlant  du concours édifiant de son peu-
                                  ple et des Hurons : o:  Je vous avoue, éerit ME', avec bien de la satisfaction,
                                  qu'il y  a  eneore  à  l'Assomption  et  dans  les  alentoure,  Lieaucoup  de  foi
                                  et  de religion.  r  'O
                                      En  1801, ce  premier  groupe  de  franco-ontariens  authentiques  a  la
                                  joie  de  voir  arriver hlonseigneur  Pierre  Denaut,  en  première  visite  pas-
                                  torale ; ['évêque auxiliaire  de Québec adniinistre le sacrement de confir-
                                  mation  a 599 personnes,  d'après  son Journal.
                                  Progrès  de  l'éducation  et  envahissement  des  étrangers
                                      Au cours de la  Guerre  canado-arnérieaine de  1812-1814, les  Cana-
                                  diene  français  des  deux  côtés  de  la  riviEre  Détroit,  se  trouvèrent,  par
                                  l'ironie  du  sort,  dans  l'inévitable  obligation  de  prendre  rang  soue  lee
                                  drapeaux de leurs patries respectives  ; mais le traité de Gand  entre l'An-
                                  gleterre  et  les  Etats-Unis,  annoncl:  le  ln' rnai  1014 vint  mettre  fin  aux

                                  10  AAQ. RL. n" 2,  Iolio 309, M octobre 1796.
                                  17  AAQ. RL. ng 2,  Iolio 353,  27 septembre  1797.
                                  18  AAQ. RL, cshier  U'  5,  folio 226,  16 juin  1806.
                                  iQ  AAQ. RL., Haut.Cmuada.  cahier no 4.  Iolio 189, IO  janvier  1805.
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