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les présents qu'ils leur font pour les avoir, ils leur
font regarder la religion comme une chose de com- !
merce. Ds donneront alors leurs âmes et leurs four- 1
rures au plus offrant. Que l'on fasse donc une sainte ( ,
violence au Ciel, que l'on s'adresse pour cela à celle i
qui détruit toutes les hérésies et notre sainte cause ,
triomphera. J epuie voue dire que déjà elle triomphe, 1
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mais incomplètement puieque bon nombre de sauva-
gee eont trompés; il faut que vous nous obteniez un
triomphe complet.
Si voue ne recevez pas mes lettres, ne croyez pas
toujours que c'eet parce que je ne vous écris pae, et
si c'est pour cela, ne croyez pas que ce soit par indif.
férence. Non, bien chère cousine, je ne deviens point
sauvage sur ce .point, les bienfaits reçus ne s'oublient
point en vieillissant et je ne crois pas devoir comp-
ter l'ingratitude parmi mes nombreux défauts.
Adieu, bonne et chère cousine, ayez toujours bon
courage, priez beaucoup pour nous; je le fais pour
vous et vous bénis de tout mon cœur.
Votre affectionné et reconnaissant cousin
t VITAL-J. Ev. de Satala
a.M.I.
A sa Grande Sœur Anne Marie,
au Carmel.
14 juin.
Je suis dans le fort de la mission, j'ai baptisé
hier 2 adultes; j'en dois baptiser 9 ce soir; ils sont
loin d'être aussi instruits que je les désirerais. Ma
position s'améliore un peu. Je De suis pour le mo-
ment ni jardinier., ni maçon, ni bûcheron. Je suie