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BUR LA SOUFFRANCE 153
aviez chez lui, au moins un pied à terre convenable;
mais enfin on ne peut tout avoir.
J'ai moi aussi, cher Enfant, bien des peines et
des ennuis; in hoc nati sumus. Nous les trouverons
partout.
AL'ÉtOLE DE lA SOUfFBllNtE 1
Cette le"", .'adre... l une m~", malade et l ... enfanta.
Je suis obligé de renoncer à toutes mes lettres
d'agrément, mais votre mauvaise santé me fait une
obligation de vous écrire quelques mots; je serai trop
heureux si, par là, je puis vous donner au moins
quelques consolations. Vous souffrez depuis long-
temps, chère Enfant, je compatis de tout mon cœur à
votre état de souffrance i je supplie Dieu de vous
rendre la santé pour que vous puissiez encore veiller
à vos affaires et vous occuper de vos chères filles. Si
pourtant (Il) ne juge pas à propos de vous rendre
la santé, rapportons-nous en à lui; il sait mieux que
nous ce qu'il nous faut. L'accomplissement de sa
sainte volonté est ce qu'il y a de mieux pour nous.
Je vous souhaite, chère Enfant, bonne et sainte
année, s'il ne veut pas vous donner la santé, qu'il
vous donne force et courage, patience et soumission,
pour au moins profiter de vos épreuves, pour vous
enrichir pour le ciel. Je lui demande de plus, que
vos filles qui deviennent grandes, soient votre con-
solation par le respect dont, sans doute, elles vous
1 Le",e l de. niêc... _ Bt-Albert, 1. 29 décemb", 1898. -
(Série: Cople••Je".... v. 2&, PostulatioD, Rome).