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102 ' MONSEIGNEUB GB.4NDIN vous P.4BLE • ••
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frères aussi. Soyez des saints ou mourez plutôt. Si 1
vous n'êtes des saints vous ne serez absolument bons i
à rien. Bon courage, cher Augustin, je t'embrasse ,
et te bénis; je bénis aussi ceux de tes condisciples t !
qui m'ont écrit. Je prie Dieu qu 'il les éclaire et qu'il , \
en fasse des saints. }

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LA VDCllTIDN DE FBÈBE CDADJJJTEUH 1
Pour aider l'œuvre de Dieu dans les missions, Monseigneur Gran..
din exigeait dea candidats sbrieux. Vu les d~penseB exorbl.
tantes du transport, J'aspirant missionnaire devait slen~
gager A rembourser les frais de voyage par Ion travail,
1 s'il ne persévérait pas. .

Je ne désespère pas cependaJ;lt trouver encore
quelques bons sujets pour mes missions, de bons
frères convers surtout. Je suis certain que bon
nombre de jeunes gens que la guerre n'a pas mois- i
sonnés seraient heureux de se consacrer aux services .'
des missions; seulement ils ne savent comment s'y 1
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prendre. Je prie instamment le cher curé de, Mar- 1
tigné, soit par lui-même ou ses confrères, de tâcher !
de m'en trouver de la sorte. Comme de pareilles
1 vocations ont besoin d'être éprouvées, il est bon d'y
1 penser d'avance. TI faut pour ces jeunes gens la
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santé et surtout la bonne volonté, l'amour du travail
et de la ,prière, la' constance dans leurs détermina-
tions; pour me d~cider à les amener je voudrais
qu'ils prissent avec moi l'engagement de servir dans
nos missions pendant dix ans sans exiger autre chose
1 Lettre à ... parent.. _ Salnt-Albert, 8 aodt 1872. - CFG