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NOTRE COMMUNAUTÉ, NOS INSTITUTIONS
Jean Yves Pelletier,
avec la collaboration de
sœur Yvette Papillon et de
la regrettée Rita McMurtie
Mère Marie Thomas d’Aquin et un groupe d’enfants célèbrent la fête de saint Thomas d’Aquin, un 7 mars, vers 1956.
Toutes les photos du présent article proviennent des Archives des Sœurs de l’Institut Jeanne-d’Arc, sauf indication contraire.
Les Sœurs de
l’Institut Jeanne-d’Arc
Un lieu d’accueil centenaire
L’année 2019 a marqué le 100 anniversaire de fondation de la congrégation
e
des Sœurs de l’Institut Jeanne-d’Arc.
La fondatrice, sœur Marie Thomas d’Aquin, née Jeanne Lydia Branda
(1877-1963), est entrée chez les Dominicaines en 1899 en prenant le nom de
religion Marie d’Aquin. D’abord enseignante près de Paris, puis en Italie,
pendant quelques mois, elle est envoyée en 1904 aux États-Unis, où elle
prononce ses vœux perpétuels deux ans plus tard. Pendant neuf ans, elle est
institutrice au Massachusetts et dans le Maine. Au cours de ces années en sol
américain, elle enseigne aux petits immigrants canadiens-français, tout en
perfectionnant son anglais.
En 1913, elle séjourne un an chez les Dominicaines de Columbus (Ohio).
Engagée jusqu’alors dans un style de vie de religieuse semi-cloîtrée, sœur
Marie d’Aquin sent un appel à une vocation missionnaire. Elle arrive à
Ottawa en juin 1914 et séjourne à l’Institut Jeanne-d’Arc, situé au
20-22, rue Water (aujourd’hui rue Bruyère). C’est à la demande de l’abbé
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