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NOTRE COMMUNAUTÉ, NOS INSTITUTIONS
régional d’enregistrement du logement a demandé que De 1930 à 1960, l’Institut Jeanne-d’Arc a été un centre
l’Institut Jeanne-d’Arc s’occupe de la section française, d’accueil où se sont rencontrés les petites gens comme
en collaboration avec le YMCA et Rosary Hall. Ceux les grands de ce monde, les pauvres et les riches, des
et celles qui venaient travailler dans la capitale où religieux et des laïques, des artistes, des politiciens
les logements étaient rares pouvaient bénéficier d’un et des diplomates. De nombreux organismes s’y
service d’accueil. réunissaient régulièrement : les Amies de Jeanne-
d’Arc; le Club des Vaillantes regroupant les aides-
domestiques; les Amies du Sanctuaire, groupe de
bénévoles mis sur pied par l’archevêque Guillaume
Forbes pour entretenir les objets du culte et comptant
une soixantaine de membres dans plusieurs paroisses;
la Jeunesse étudiante catholique; la Jeunesse ouvrière
catholique, qui venait participer à des ateliers d’études
bibliques dans le cadre de l’Action catholique; enfin, le
Cercle des Fermières. Pendant de nombreuses années,
l’Union Nationale Française y a tenu sa réunion
mensuelle et sa fête nationale du 14 juillet. C’est aussi
là que se réunissaient les membres des organismes
Les huit premières ouvrières - religieuses fondatrices de la congrégation en suivants : le Canadian Women’s Press Club, la société
1919, dans les années 1940. des Auteurs canadiens d’Ottawa, la Fédération
des femmes canadiennes-françaises, la Campagne
nationale des étudiantes du Canada et le Cercle des
femmes journalistes d’Ottawa.
Quarante années de croissance : 1920-1960
À l’administration de la maison-mère du 489,
promenade Sussex est venue s’ajouter la gestion
de deux écoles paroissiales situées à Shirley et à
Newburyport, au Massachusetts, en réponse à une
demande formulée par les curés de ces paroisses.
Classe de dactylographie, 1946-1947. Photo : Rapid Grip & Batten. Les religieuses ont
été actives dans une
douzaine d’autres
foyers, maisons
d’accueil ou écoles
qui accueillaient des
pensionnaires, des
élèves, des amis et des
visiteurs à Ottawa et
Hull (l’Institut familial),
à Saint-Pierre-de-
Wakefield et à Montréal
(Centre Maria-Goretti).
Pour les religieuses
et les personnes qui
logent dans leurs
maisons d’accueil à
Aylmer, à Saint-Pierre
de Wakefield, au lac
McGuire (Mayo) et à
Les religieuses des Sœurs de l’Institut Jeanne-d’Arc en 1956.
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