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NOTRE COMMUNAUTÉ, NOS INSTITUTIONS




            Bonaventure (Gaspésie), les
            sœurs avaient des maisons
            de villégiature, ainsi qu’une
            colonie de vacances pour
            jeunes enfants, à Aylmer.

            En 1943, on a ouvert un
            bureau à la gare Union
            d’Ottawa, où une religieuse,
            sœur Saint-Paul, était
            chargée de trouver des
            logements abordables aux
            jeunes femmes vulnérables
            et à des familles déplacées.   De 1917 à 1989, l’Institut Jeanne-d’Arc réside au 489 de la promenade Sussex, à Ottawa. Photo datant des
            Entre 1963 et 1971, à la     années 1970.
            demande de l’archidiocèse,
            des religieuses de diverses congrégations – dont
            quelques sœurs de l’Institut Jeanne-d’Arc – ont
            été appelées à se rendre comme missionnaires à
            Guarulhos, près de Sao Paulo, au Brésil.

            Après Vatican II (1969), le recrutement a chuté,
            comme ce fut le cas dans plusieurs autres
            communautés. Animées par le charisme de leur
            fondatrice, son ouverture aux autres, son sens de
            l’hospitalité et son esprit d’accueil, les Sœurs de
            l’Institut Jeanne-d’Arc ont poursuivi leur mission en
            l’adaptant aux temps et aux besoins nouveaux. Les    Le couple vice-royal (Pauline Vanier et le gouverneur général Georges
                                                                 Vanier) rendent visite à mère Marie Thomas d’Aquin à l’Institut Jeanne-
            écoles ont fermé et les grandes maisons d’accueil ont   d’Arc en 1959, accompagnés de Cécile O’Regan, présidente des dames
            fait place à des foyers plus petits et mieux adaptés   auxiliaires.
            aux nouvelles formes d’apostolat. Pendant une
            douzaine d’années, à partir de 1994, des laïcs, appelés
            « associé.e.s », se sont engagés officiellement dans la
            congrégation afin d’approfondir leur foi chrétienne,
            tout en partageant la spiritualité et l’idéal des Sœurs
            de l’Institut Jeanne-d’Arc.

            Lors de la sécularisation de leurs institutions dans
            les années 1960, les religieuses sont sorties de leurs
            couvents et ont poursuivi leur œuvre dans les écoles,
            les hôpitaux et les bureaux. Dans les années 1980,
            à la demande du ministère de l’Immigration, la
            congrégation a parrainé des adolescentes du Sud-
            Est asiatique qui avaient fui leurs pays en guerre.
            L’année 1989 marque la construction d’un nouvel      L’entrée principale de l’Insitut Jeanne-d’Arc, à sa nouvelle adresse du 373,
            Institut Jeanne-d’Arc au 373, avenue Princeton dans   avenue Princeton, Ottawa (de 1989 à 2016).
            le quartier Westboro, en remplacement du 489,        vente de l’édifice à l’organisme Cornerstone Housing
            promenade Sussex. La cohabitation d’une quarantaine   for Women.
            de jeunes femmes, étudiantes ou travailleuses d’une
            douzaine de nationalités différentes a donné peu     Actuellement, une dizaine de sœurs de l’Institut
            à peu à la résidence un caractère international. Cet   Jeanne-d’Arc coulent des jours paisibles à la maison
            accueil s’est poursuivi jusqu’en 2016, année de la   Accueil Sagesse d’Ottawa, sur le chemin de Montréal.

                                                                                                LE CHAÎNON, ÉTÉ 2020  51
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