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àge où, ce semhle. oni  est en droit  de radoter  du 'matin au soir; ain:si j'es-
                                        pere, et j'ose  nie flatter que vous nie pardonner&  mes redites  et mes  repe-
                                        titions et d'autant  plus  volontiers que je  me  suis suffisainment expliqué et
                                        peut  être trop longuement  sur  tous les  articles dont  j'avois  à vous  rendre
                                       comptc. Monseipieiir.
                                            Je crois, Monseigneur, que vous pouvés être tranquille,  de vous  à nioi
                                       cependant, sur les  100 pistolÿs que  ;i[. Perrault a tiré;  sur moi, et selon les
                                       apparences pour son confrcre et pour  luil car j'ai  cru appercevoir  dans  :a
                                        lettre  qnc  c'étoit  pour  ce  qtii  ctoit  échu  avant  I'aaseiiibli-e du  clcrg6,  et  ce
                                       qui a eté statué pour  votre wnsion.  Au surplus,  Monseigneur,  uoi.s  s';a-
                                       vés  que je  me  mede  de  solliciter  et  d'obtenir;  niais  jamais  de  la  relnrti-
                                       tion  de ce  i(iie 12  providence me proctirc  pnrir les personnes à qui  je  m'in-
                                       tercsse,  et  si  vous  m'avés  soupconné  du  contraire  j'ose  i70us representer
                                       que vou:  ne  m'avks  pas  rendu  jistice.


                                                     h
                                             LETTRE Mur JEAX-~LIVIE~ BRIAND  (31 MARS 1767)


                                       Monseigneur,
                                           C'est pour la seconde fois que j'ai  i'honneur  [le vous écrire cette année,
                                       par 13.  pren~iere je  vous ai adressé les differents brefs que j'avois  reçus de
                                       Rome pour vous comme les di.spenses et facliltés de dispnser à l'avenir que
                                       vous  ariés demandées et  les  differentes indulgences,  tant  celles  que  vous
                                       pourrés appliquer dans les differentes circonstances y mentionnées que cebies
                                       que  M. Jacrau, que  j'ai  I'hanneur  de  saluer  et  d'embrasser  de tout nion
                                       coeur. avoit demandées pour votre seminaire et que son EmCe  Mgr le  Carda'
                                       Colonna  Pampl~ili m'a  adressées; et  vous  sçavés,  M~nseigneur, que c'est
                                       celui que nous avions le bonheur d'avoir pour Nonce en  France lorsque vous
                                       etiés en  Europe.
                                           J'ewre  n'avoir  rien  obmis de  tout ce  que  vous  m'avi2s  demandt!  et
                                       vous l'avoir  adressé par cette premiere voye; en  tous cas et s'il en étoit au-
                                       trement  je  vous prie <le iiie le  marquer  et j'y  supplérai le plus tot qu'il  me  a-
                                       sera  possible, si Dieu daigne encore pro!onger  mes  jours  e:  tne  foiirnir  I'oc-
                                       casion de faire à votre  diocese tout le  bieii qui pourra  depcndrc de moi, de
                                       mourir les armes à la ,main et dans le  coeur  avec I?  niê~ne zele qiie j'ai  to'i-
                                       jours eu pour ce pauvre et infortuné diocese et pour tout ce qui peut et ~niur-
                                       ra vous intcresscr.
                                           Par la mëme et premiere voye, Monseigneur, non seulenient je  vous ai
                                       annoncé la mort de M. Savary et la pcrte que vos cheres et recprtaliles com-
                                       munautés en avoient faite, mais je  vas ai  adressé un bref  etat de leurs af-
                                       faires pour  les tranquiliser.  Tout ce  que j'aurois  souhaité c'auroit  eté  que
                                       MM. les  superieur et directeurs de cette maison  eussent  fait apposer pur
                                       plus grande regle ou laissé mettre le scellé sur ses effets et fait faire eri~iuite
                                       un  inventaire  ou  une  simple  description  de  ce  qui  appartenait  à  chaque
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