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je  leur  ai  envo:'é  il  y  a  quelque  iciiis  deui cent  livres,  et  je  conipte  dans
                                      quelqiies joiirs Ieiir en  faire passcr  encore autant, <le là,  Monseigneur, vous
                                      jugés bien  qii'ils n'auront pour titre ecclesiastique que le desire et la volorité
                                      qu'ils ont de se consacrer à l'muvr? des niissions ct dont  ils ni'otit  eiivogé par
                                      écrit l'engagenient  ct la. promesse; iiias il y en a deus dont il  est im~xssiblc?
                                      de constater, I'àge  ni  i'etat,  attendu  qce  les  repistres  de  la  l'arolsse  où  ils
                                      sont ri$.; ont été pi!lts  et briilés dans l'en!èreinent  de leur niissioniiaire,  qui
                                      est  en  France  ct  qui  m'a  doiiné lcs  preuves  et  les  certificats  les  plus  a.u-
                                      thentiques  de la  legitimitt dc lcur naissance;  malgré cela,  llonseigneiir, et
                                      pour plus grande sureté j'ai  fait faire un acte de niitorieti  cn toute reçle et
                                      en bonne fornie, et de pliis et pour  iurcroit de precautioii  S. I]. kt. le Cardai
                                      Castelli m'a promis de leur ~Iinritr 1:our  plus grande ureté tolites les disy*:n-
                                      ses necessaires si vous ctinrcii5~ <le les ordonner ou de lcs faire ordonner en
                                      France pour les admettre ensuite ilzns  votre diocesc.  Mon  dessein  est il'cn
                                      faire venir deux l'année  prçchnine à Paris pour  leiir  faire coiiiniencer  Ieiir
                                       hil los op hie  au semiilaire du  St  Esprit.  Je  sens bien  que cela  me  colitera,
                                      mais j'espere  que la lirovidence  iic  ni'aiiandonnera  pas, et si  je  peux  vous
                                      procurer  par  là 4 bons  ecclesixtiqiies,  je  benirai  Dieu  de m'avoir  foii::ni
                                      l'occasion  de finir par là nia  carriere.
                                          6"  Je crois, >Ionseignelir, qu'il  vous sera difficile et même inipossil~le
                                      de vous passes d'un grand  vicaire en  France. tant pour les dispenses de pu-
                                      blica.tioiis de bans quc pour les dimissoires qu'il  y  zura  à accoi-der y  ayant
                                      en France Iieaucoup de canadieiis et d'acadiens, il est vray que pour les pu-
                                      blications  de bans. le domicile de fait pourra  suppli.er  à  cclui  d'origine.
                                          9"  Un de vos chanoines ni'est  venu  trouver, blonseigneur, et m'a  paru
                                      peiné  de ce  que vous paroissiés  cletcrniiné  à  lui  deniaiider  sa  déniission,  et
                                      c'est  l'abbé Collet, qui m'a  as~liré qu'il  ne la  donneroit pas à moiii;  qu'il n'y
                                      'fut coiitraiiit. et j'e l'ai assuré que j'ignorois  siIr cela  vos iiiteiitions.
                                          Il faut enfin finir, hlonseigneur, et je  ne vais pas que j'aye  rien à vc~us
                                      dire de yl~is pour  le niomeiit  present;  niais  je  vous  deniancle .en grace  de
                                      vouloir hien  faire s~avoir à toutes vos corni"  ,la mort de hl. Savaiy, et que
                                      puisque Dieu nie conserve encore je  ne negligerai rien de ce qiii pcnt regar-
                                      der leurs intérêts et cncore nioiiis  les vàtres,  Monseigneur, tandis qui. vcsiis
                                      n'en  aurés chargé personne, et si je lieux vous être bon àquelque cliose  yii-
                                      dant le peu de tem? qui nie  reitc ïous pouvés disposer de m?i, Mnnscigtieur,
                                      pourvu que vous ne iiie dmandiés pas d'avoir  votre caisse chez moi,  à cause
                                      de ma qualité (le heneficier  de nomination  royale.  qui à ma  niort  exposera
                                      mes effets  à se troiiver sous la main de i'econoniat  et sous un  icellé qui à la
                                      rerité ne feroit pericliter  en  rien  vo,s fonds, mais qui vous  exposerait  vous
                                      même ou ceux par qui vous seriés representé à une reclamation  qu'il est boii
                                      d'eiiter  pour  vous  et pour  moi,  Monseigtieiir, pour  vous  attendu  la  peine
                                      que cela vous donneroit, et pour moi en ce que un  beneficier  ne doit jamais
                                      mourir comptable vis à vis de qui que ce soit.  Ce sont là, Monseigneur,  les
                                      seules et uniques  raisons  que  j'ai  eues de  vous  demander  de  vouloir  bie?
                                      reprendre vos fonds et de les confier à quelqu'un; et ce sont les mêmes qui
                                      m'ont  porté à  faire dire  à  toutes  vos  cheres et respectables  corn&  de  ne
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