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1'  Je  vois que j'ai  oublié de vous parler  de ila  lettre que vous  m'avés
                        adressée pour un M. le c~ré de St Hilaire qui je crois est du diocese d'Avran-
                        che et ,non de celui de Bayeux. Je me suis adressé pour le decouvrir à M. i'e-
                        *que  d'Avranche, et j'enattends  de jour en jour la reponse, et je ne poorrai
                        vous faire la mienne sur cet article que par la premiere que j'aurai  l'honneur
                        de vous écrire.
                            2" J'ai  vu  la  prerniere  de  vos  religieuses,  soeur  de  M.  votre  doyen,
                        dans le peu  de j'ours quelle a passé  à Paris, mais  pour  la  seconde,  cousine
                        germaine  de  M.  Pean,  je  n'en  ai  point  entendu  parler,  ni  de  la  premiere
                        depuis son depart de Paris; ainsi je ne peux vous en donner de nouvelles.
                            3" Je vous serai obligé,  Monseipeur, de vouloir bien  faire dire à M.
                        Doque que j'ai  cnrnpté à son  frere les der3 3W comme les. premiers que je
                        lui remis l'année dre.
                            4" Je voi,s dans une de vos lettres, Monseigneur, que vous desireriés que
                        je  vous trouvasse quelqu'un  pour prendre soin de vos  intérêts en France, et
                        vous me  dites dans une  autre que vous en chargerés M. le doyen  de votre
                        chapitre, il  faut cependant  sur cela vous decider  pour l'un  ou pour l'autre.
                        Voila vos pauvres cornt"  clans le méme as par la mort de hl. Savary, je vou-
                        drois bien qu'il  n'y  eut pas ]:lus  d'embaras  ni  de difficulté dans leurs affai-
                        res que dans les vntres; par bonlieur celui de nies deux domestiques qui me
                        sert de secretaire les connoit presentement aussi bien que moi, et tout ce que
                        je  peux  faire pour  elles c'est  de  les lui  confier  jusqu'à  ce qu'elles  m'aient
                        mande le parti qu'elles  veullent prendre.  Mais, qui que ce soit, il faudra du
                        tems pour le mettre au  fait, au lieu qu'il  ne s'agit  pour vous.  Monseigneur,
                        simplement que de toucher vos  trois parties de rentes sur la  ville,  comme
                        votr'e pension sur le clergé et d'acquitter  les lettres de ehangc qile vous tire-
                        rés.  Mais quand  je  vous ai parlé d'un correspondant à Londres c'étoit  pour
                        y recevoir les lettres qu'on vous y adresse de France, et vous les faire passer
                        à Quebec.
                            5"Qiiant aux pouvoirs qiie voiis trouvés bon  qu'on  donne à M. Girard
                        et que vous promettés de ratifier, s'il  passe  à ]'Isle St Jean, cela  sera  fort
                        aisé, mais  il  faut prealablement  lui donner  ses  suret&  et  lui  faire un  sort
                        dont  il  poisse  vivre.  D'aidleiirs. il  sera  difficile qu'ut1  niissionnaire  puisse
                        rester  seul à l'Isle st Jean.  A  I'egard de celui que  vous  demanderiés  pour
                        Gaspé,  Monseigneur, il  se trouveroit dans le même  cas  que celui  de l'Isle
                        S. Jean, tout seul, trop isolé et sans seeours ni appui.
                            6"  Je  vous  sui. tien obligé,  3Zonîei~meiir, dcs differents extraits  que
                        vous avés eu la bonté de m'envoyer.
                            7'  Je profiterai, Monseigneur, de la permission que vous me donnés en
                        faveur des 4 jeunes Acadiensqui continuent leurs études dans un petit col'lè-
                        ge de St Servant  diocese  de S. Malo.  dont  le  respectaMe  évéque  vient  de
                        mourir,  je  leur  donnerai des  diini.5soires  jusqu'à  la  prêtrise  puisque  vouq
                        me le permettés.  On  en est tres coiitent, ils s'appliquent  beaucoup. et ils sont
                        remplis de moeurs et de pieté ; mais ils sont tres pauvres puis<lu'ils n'ont pour
                        toutes ressources que les 68 par  jour de subsistance quc le  Roi leur donne ;
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