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vous me faites de me rembourser de mes frais et depenses et des ports de
lettres de notre correspondance, depuis que j'en ai eu une directe avec vous,
Monseigneur, je crois que vous fer& bien d'abandonner le projet où vi3us
me paroissés être de m'en rembourser, d'autant que je ne l'accepterais pas.
Feu Mg' votre predecesseur avoit eu le même projet qu'il abandonna bient6t
quand je lui eus fait connoitre que la correspondance de son dioc~se me
cout.oimt chaque année plus de 101)0 à 1200'. il ne m'en a plus parlé depuis
et j'imagine que vous ferés bien d'ai faire autant et d'interpréter plus favo-
rablement le oonseil aue i'ai fait donner à toutes vos comt" de ne plus m'a-
dresser directement l&rs\ettres dans la seule crainte qu'elles ne me'trouvas-
sent lus de ce monde et aue mises sous les cellés de mes effets mobiliers on
aie fit 5 à 6 mois non à 14 ieclairier, mais à en obtenir la delirrance, suppo-
sé qu'elles continssent quelque chose d'intéressant, de pressé et d'instant.
Voila, Monseigneur, la seule cause de la precaution que j'ai prise et inon
grand 5ge seul m'auroit averti 'e la prendre.
12" J'ai porté en recette dans votre caisse et à voire profit Monsiei-
gneur, les 163l gS que vous avés eu la bonté de payer au nommé Henry, de
Batiscan, et que j'avois aeçu ici pour lui.
13" J'ai égallement porté en depense les 6001 que M. Dosque, un de vos
curjs, vous a remis à Quebec et que j'ai compté ici à M. son frere suivant le;
quittances qu'il m'en a données et dont je vous justifierai dîns le compte de
recette et de depense que je vous rendrai ou à M. votre doyen sur votre
ordre.
14" J'aurai soin de faire voir dans les papiers d'e feu hl. Savary si
ceux qui lui ont eté adre~sb pour retirer des fonds qui appf à une veuve
dont vous me parlés dans votre lettre du 14 The, Monseipeur, se trouveront
et s'il en a fait quelqu'usage p' retirer de chez M. Estebe les fonds qui lui
appartiennent. et j'aurai soin de vous en rendre compte.
Je suis obligé de finir ici cette lettre qui n'eut déja que trop longile,
sauf à y ajouter un supplément, si en parcourant de nouveau vos lettres j'y
trouve quelque chose sur quoi j'aye oublié de vous repondre. Recevés donc
en attendant l'hommage du hien sincere et respectueux attachement que je
vous ai voué pour le reste de mes jours et avec lequel j'ai i'honneur d'être,
Monseigneur, votre tres humble et tres obeijsant serviteur
L'ABBÉ DE L'ISLEDIEV.
a Paris ce 18 fevT 1767.
Monseigneur,
Je vous ai annoncé un supplément et le voici, mais je ne s~ai encore
de quelle taille il sera, cela dependra de .ce qu'une nouvelle lecture de vos
leitrea me rappellera.