Page 231 - index
P. 231
curation; et je peux vous assurer de plus que jamais votre prise de posses-
sioii n'y sera enregistri-e sou~s la forme où voiis me l'avés eiivoyée, mais par
bonheur on vous a dorii~é du tems pour satisfaire aux formalités requises
selon I'usage de ce pays cy, et je peux pendant le tems prescrit par I'enre-
gistrement des lettres patentes de redidatiun et de confirmation que je vous
ai obtenues, toucher sur mes quittances ce que j'e ferai cllaque année ju.s-
qu'à ce que YOLIS ni'ayés envoyé les pieces que je vous ai demandées par la
lR voye ou je vous ai écrit cette annéeet conformes aux mod,eles que je vous
ai adressés; ainsi. si faute de mieiix, l'homme dont je vous ai parlé dans le
courant de ma lettre vous convient. je vous reponds Iégal-ment de son intel-
ligence et de sa probibé. cle la premiere parce qiie j'en ai usé, de La sccondc
parce que j'en suis sûr et que je lui confie moi mème mes proprcs aEaires.
Mai; avanq.ons parce que je commence à me lasser de clicter, de rassembler
et de tirer de ma tëte tous ce que je veux vou dire.
Je vous ai adressé par ma premiere lettre, eu vous annonCant la mort de
M. Savary, un bordereau en racourcit et par extrait des affaires de vos
chere.; et respectab!es uiaisnns religieuses. en voici un plus detaillé. et je crois
plus exact que le premier ne l'ayant fait que cle memoire parce que je n'avois
pis alors les pieces necessaires, c'est à clire les arrë'cs et dedarations clut Roi
qui ont statue sur leurs creances vis à vis de Sa majesté, et qu'en particulier
je manquois alors de farrët du conseil d'etat que j'ai obtenu pour prolonger
les delais prescrits en faveur des deniers 6473' 18" qui ont eté adressés à M.
Savary et qui sans cela se seroient troiivés perdu et sans espoir d'en rien
retirer, nu lieu que par là j'en ai ohtenu non se.uleirient la liqiiidation mais
que j'ai trouvé le moyen, en vertu de mon affirmation en presence des corn-
missaires des dein coiirs de France et d'An:?letcrrc de parveilir i leur faire
recevoir la sanction de prnprieté ct à pmticiper à l'indemnité accordée
par S. M. T. C. aux sujets di1 Roi de la Graiide Bretagne.
Vous verrés parle bordereau qiie voiis trouverés cy joint. Monseigneur,
àquoi moiitent 1escapi:aiix des effet.5, en lettres de chanrc, rolcs de fouriii-
tures, ordonnances et cartes, qui ont eté declarés à la commission de Paris,
conime appartenant à vos difierentes maisons religieiises et mZme à votre se-
minaire de Quebec.
En second lieu à quoi ces capitaux ont et6 reduits par la liquidation qui
en aeté faite et par la balance et la cornliaraison d'es cleux à quoi les premiers
ont eté reduits et vous y ohsercerés s'i'l vous plait que quniqii'il n'yait qiie le?
lettrcs <le change qui n'ayent eté reduites qu'B moitié et Irs autres effets à un
quart et par consequent à trois quarts de perte, il est vrai cependant que vos
deux livpilaux de Quéhec, I'hopical général et l'liotel Dieu, n'ont souffeit
qu'une reduction de moitié sur leurs roles de fournitures et cela etoit d'au-
Iant plus csscntiel.
1" Pour la prerniere de ces deux maisons qu'elle n'avoit point de lettres
de change, ct presque que des rdes de fournitures.
2" Pour la seconde que la commission lui ayant retranché en plein une
pension ou gratification aririuelle de 8500' que la cour lui accordoit chaque
année sur son domaine d'occident, tant pour elle que pour les pauvreç dont