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curation; et je  peux vous assurer de plus que jamais votre prise de posses-
                     sioii n'y sera enregistri-e sou~s la forme où voiis me l'avés  eiivoyée, mais par
                     bonheur  on vous a  dorii~é du  tems pour  satisfaire aux formalités requises
                     selon I'usage de ce pays  cy, et je  peux  pendant le tems prescrit  par I'enre-
                     gistrement des lettres patentes de redidatiun et de confirmation que je  vous
                     ai obtenues, toucher  sur mes  quittances ce  que  j'e  ferai cllaque année  ju.s-
                     qu'à  ce  que YOLIS ni'ayés  envoyé les pieces que je  vous ai demandées par la
                     lR voye ou je vous ai écrit cette annéeet conformes aux mod,eles que je  vous
                     ai adressés; ainsi. si  faute de mieiix,  l'homme  dont je  vous  ai parlé dans le
                     courant de ma lettre vous convient. je vous reponds Iégal-ment  de son intel-
                     ligence et de sa probibé.  cle  la premiere parce qiie j'en  ai  usé, de La  sccondc
                     parce que j'en  suis sûr et que je  lui confie moi mème mes proprcs aEaires.
                     Mai;  avanq.ons parce que je commence à me lasser de clicter, de rassembler
                     et de tirer de ma tëte tous ce que je  veux vou  dire.
                         Je  vous ai adressé par ma premiere lettre, eu vous annonCant la mort de
                     M.  Savary,  un  bordereau  en  racourcit  et  par  extrait  des  affaires  de  vos
                     chere.; et respectab!es uiaisnns religieuses. en voici un plus detaillé. et je crois
                     plus exact que le premier ne l'ayant  fait que cle  memoire parce que je n'avois
                     pis alors les pieces necessaires, c'est  à clire les arrë'cs et dedarations  clut  Roi
                     qui ont statue sur leurs creances vis à vis de Sa majesté, et qu'en  particulier
                     je manquois alors de farrët du conseil d'etat que j'ai  obtenu pour  prolonger
                     les delais prescrits en  faveur des deniers 6473'  18" qui ont eté adressés à M.
                     Savary et  qui sans cela  se  seroient  troiivés  perdu  et  sans espoir d'en  rien
                     retirer, nu lieu que par là  j'en  ai ohtenu  non  se.uleirient la liqiiidation  mais
                     que j'ai  trouvé le moyen, en vertu de mon affirmation en presence des corn-
                     missaires des dein coiirs de France et d'An:?letcrrc  de parveilir i leur faire
                     recevoir  la sanction de prnprieté   ct à pmticiper  à l'indemnité  accordée
                     par  S. M. T. C. aux sujets di1 Roi de la Graiide Bretagne.
                         Vous verrés parle bordereau  qiie voiis trouverés cy joint.  Monseigneur,
                     àquoi moiitent 1escapi:aiix  des effet.5, en lettres de chanrc, rolcs de fouriii-
                     tures,  ordonnances et cartes, qui ont eté declarés à la  commission de Paris,
                     conime appartenant à vos difierentes maisons religieiises et mZme à votre se-
                     minaire de Quebec.
                         En second lieu à quoi ces capitaux ont et6 reduits par la liquidation qui
                     en aeté faite et par la balance et la cornliaraison d'es cleux à quoi les premiers
                     ont eté reduits et vous y ohsercerés s'i'l vous plait que quniqii'il n'yait qiie le?
                     lettrcs <le change qui n'ayent  eté reduites qu'B  moitié et Irs autres effets à un
                     quart et par consequent à trois quarts de perte, il  est vrai cependant que vos
                     deux livpilaux  de Quéhec, I'hopical général et l'liotel Dieu, n'ont  souffeit
                     qu'une  reduction de moitié  sur leurs roles de  fournitures et cela  etoit d'au-
                     Iant plus  csscntiel.
                         1" Pour la prerniere de ces deux maisons qu'elle n'avoit  point de lettres
                     de change, ct presque que des rdes de fournitures.
                         2"  Pour la seconde que la commission lui ayant retranché en plein une
                     pension ou  gratification aririuelle de 8500' que la  cour lui accordoit  chaque
                     année  sur son domaine d'occident,  tant pour elle que pour les pauvreç dont
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