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tiers et representans de feu M.  Savary et pour cela de me clioisir quelqu'un
                                       dont je fusse <sûr et de qui je pus repondre comme de moi même, ne pouvant
                                      gerer par inai mtme, attendu ma mauvaise vue, et cela seulement jusqu'à  ce
                                      qu'on  eut pu niettre chacune de vos communautér en etat de connoitre i'etat
                                      actuel  de leurs  affaires et à  portée de  se  choisir  quelqu'u'n  en  qui  ils  au-
                                       raient le plus de confiance, ct qui, en vertu des nouveaux  pouvoir:  qii'elles
                                      lui enverraient, pourroit destituer celui que j'aurois  choisi et preposé, rece-
                                      ~oir ses comptes, I'argent,  comme  les contrats  titres  et  papiers  dont  il  se
                                      trouveroit alors chargé et lui en donnor bonne et valable decharge.
                                          Je crois même ne pas  de~roir vous  dissimuler que j'avois  jette  les yeux
                                      sur un homme qui est à moi sous le titre de secretaire que vousconnoissés
                                      comme moi  par  les  services  qu'il  a eu  l'honneur  de  vous  rendre pendant
                                      que vous etiés en France, et qui connoit les affaires et les differents intéri'tts
                                       de vos commiinaut~s aussi  bien  que inoit et  qui  les  aurait  geré  sous  mm
                                      inspection  et mon  cautionnement; quant a I'intclligence et à la fidelité j'en
                                      aurois repondu!  jusqu'à  ce que vos  difieyentes communautés  eussent eu le
                                      tems  de se choisir  quelqu'un  de confiance pour  le  remplacer, mais  cela  n'a
                                      paj paru convenir à MM. les supv rt directeurs de ccttc maison  qui ont jugi à
                                       propos de je  charger de tout; et tout  a  eté dit: car je  suis  bien  eloigné de
                                      chercher  à me procurer des sollicitudes, des soins et du travail dans un âge
                                       où j'ai  beaucoup plus besoin de repos rt de tranquillité pour nc plus m'occu-
                                      per que de moi  seul et de Dieu,  de mon  sal~it et de mon eternité.
                                           J'ai  cru  cependant devoir vous adresser un niod'ele de procurations que
                                      vos chèies et respectables coiiiniunautés doivent eiivoyer chacunc à la person-
                                      ne qu'elles chargeront de leurs affaires, et le plus tOt qu'il  leur  sera  possit,le,
                                      parce  que  sans cela elle resteraient  en  souffrance, d'autant  que celles  qui
                                      avoient ?té envoyées à feu bf. Savary ne peuvent plus servir, attendu quc la
                                      mort  du  mandataire  du  fondé  de  procuration  fait cesser  les  pouvoirs  du
                                      mandant et que quand elles pourroient  encore servir elles ne seroient pas as-
                                      sés amples  ni ne pourroient suffire vis à vis d,e la comrnissii,n  de  Londres,
                                      et surtout pour les conlmunautés qui  seront admises à participer à l'indem-
                                      nité accordée par sa majesté tres chrétienne aux sujets du Roi de la Graride
                                      Bretaene ; ainsi. tvlonsei~neur, je prends la liberté de vous ob,server qu'il  n'y
                                      iaut rien changer, et qu'il faut leur donner toute l'etendue  et les revetir de
                                      toutes  les formalité5 prescrites  par le  modele  que  j'ni  l'honneur  de  vous
                                      adresser; et dont je  vous  prie  de faire parvenir  des copies exactes à  toutes
                                      vos cheres et respectables communautés afin qu'elles puissent  s'y conformer
                                      exactement, sans quoi  e'lles deviendraient inutiles.
                                          Je crois devoio vous renouveller et vous demander la même exactiti~de
                                      dans celle  que vous  m'adresseréç  ou  à Mhl. les supeneur et directeurs di1
                                      seminaire des Missions etrangeres, et dont je  vous ai envoyC et adressé  :les
                                      modèles par la prqiere voye par laquelle j'ai  eu 'l'honneur  de vous  icrire,
                                      sans quoi, et  si  vous y  retranchés  quelques  unes  des  formalités qu'on  de-
                                      mande en ce,pays q, vous pourriés, je  croij, être payé de votre pension sur
                                      le clergé, mais jamais vous  ne le seriés de vos parties de  rentes  sur la ville;
                                      attendu que le payeur  et ceux de son espece sont  comptables  à la chambre
                                      des comptes et qu'mi n'y admettrait pas les quittances de votre fondé de pro-
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