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elle avoit soin, et pour l'entretien  de leurs batiments, sur le pretexte qu'ii  la
                                        drP année qu'e8es  l'ont demandé, quebec n'etoit  plus en la possession et sous
                                        la puissance du Roi.
                                            Sur cela, Monseigneur, et vis à vi,s du refus qui leur a et& fait de cette
                                        paision j'ai  cru devoir demander du moins qu'on  voulut bien ne reduire 't.urs
                                        ro-s  de fournitures que cornmc lcur,s lettres de change, c'est  à dire à moitié.
                                            Quant à la prmiere c'est  à dire l'hopital  genéral, non seulement j'ai  ob-
                                        tenu,  comme vous le  verrés  par  le hnrdereau  cy  joint,  que  leurs roles  de
                                        fournitures ne seraient rcduits qu'à nioitiél mais que la liquidation qui en  a
                                        ehé faite seroit envoyée et admise à la commission de Londres pour y recevoir
                                        la sanction de proprieté britannique pur y perti'ciper à l'indemnitk accordée
                                        par le Roi aux sujets de Sa hl. LUUe: et c'eit  aujourdhuy à AIM. Thelussons
                                        et compagnie, qui surit charges dc tous les titres, comme correspnn<lanti de
                                        M. B.  Cmte, à suivre et à tenninei cette affaire à la. satisfaction de M. B.
                                        Comte qui se trouvera par là. à peu de chose prés rempli, de sa creance d'au-
                                        tant  qit'il est di1 à cette niaison <!ont il est creancier plusieurs  années de ra-
                                        te dont M. Melin cy devant  fondé de procuration  de cet hopital a remis les
                                        titres  à MM. Thelussons et comp',  sur lesquels ids  pourront tou'cher les dits
                                        arrerages dès qu'ils auront les  procuration.^ necessaires et confornies au mo-
                                        dele quc j'e  vous adresse ici.
                                            D'ailleurs ces Dames ont encore pour ressource ce que le sr Cadet leur
                                        doit des hneiif~, vaches. farine rt autres commestililes qu'il a f~it eelever dans
                                        leur metairie de St \>allier, dont je  lui ai fait arreté et evalué les articles  sur
                                        un bordereau  qu'il  m'a  promis d'acquitter  en lettres de change ddeclar&:s et
                                        liquidtes  sur le pied  de moitie,  prte suivant  qu'il  l'a  reconnu  et signé  sur
                                        un bordereau dont je  suis depositaire et que je  lui ferai  surement acquitter.
                                            Je vous obserxrai niéme qu'il  a dBja acquitté lad"  traite de P8N 4Vuii-
                                        ces De' avoient fait  sur hl.  Melin  à l'ordre de M.  Malet  Dufour er c«mpe
                                        qtii sans wla auroii eté protestée.  Mais je  crois que c'est une repetition que
                                        je vous fais ici car je me souviens ou du moins je  sousonne que je  voua  l'ai
                                        déja mmdmé par ma premiere lettre.
                                            Il y a seulement sur cela uii eclaicissement que je  vous prie de mc pro-
                                        curer et que ces Du ou vous IbIonseigneur, me ferés plaisir de me donner et.
                                        que je ne dcmandc que par I'intérét que je  continue de prendre à cette pau-
                                        vre et respectable  maison.  Voici le fait.  le n'ai  point ru dans la dec1ar:îtion
                                        et l'assignat que ces Dames ont faits à M. B. Comte de tous leurs Iiiens f~~nds,
                                        meubles et immeubles, l'article du sr Cadet; seroit-ce qu'elles I'auruierit dele-
                                        gué à d'autre creancier,  ou  que M. Malet  et  comp" seroient égallemeiit les
                                        correspondants de hl.  B.  Comte? en ce  cas,  cela  reviendroit  an même dès
                                        que ce qu'il  payeroit  à MrB Malet  et  compe et a  MA Thelussons  et  compe
                                        les acquitternit Fgallement vis à vis de M. Benjamin Comte, et c'est je  vous
                                        l'avoue  ce que j'ai  grande envie de s~avoir d'autant qu'il  se trouveroit  sure-
                                        ment  rempli de sa creance et qu'il  ne çeroit pas obligé de faire vendre leurs
                                        fonds ni leurs meubles et immeubles non plus que Ic sol et l'emplacement de '
                                        leur maison, eglise, dortoirs et les autres batimens.
                                            Quant aux contrats qui cmstntuent leurs dots ils ne peuvent être alienés,
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