Page 232 - index
P. 232
elle avoit soin, et pour l'entretien de leurs batiments, sur le pretexte qu'ii la
drP année qu'e8es l'ont demandé, quebec n'etoit plus en la possession et sous
la puissance du Roi.
Sur cela, Monseigneur, et vis à vi,s du refus qui leur a et& fait de cette
paision j'ai cru devoir demander du moins qu'on voulut bien ne reduire 't.urs
ro-s de fournitures que cornmc lcur,s lettres de change, c'est à dire à moitié.
Quant à la prmiere c'est à dire l'hopital genéral, non seulement j'ai ob-
tenu, comme vous le verrés par le hnrdereau cy joint, que leurs roles de
fournitures ne seraient rcduits qu'à nioitiél mais que la liquidation qui en a
ehé faite seroit envoyée et admise à la commission de Londres pour y recevoir
la sanction de proprieté britannique pur y perti'ciper à l'indemnitk accordée
par le Roi aux sujets de Sa hl. LUUe: et c'eit aujourdhuy à AIM. Thelussons
et compagnie, qui surit charges dc tous les titres, comme correspnn<lanti de
M. B. Cmte, à suivre et à tenninei cette affaire à la. satisfaction de M. B.
Comte qui se trouvera par là. à peu de chose prés rempli, de sa creance d'au-
tant qit'il est di1 à cette niaison <!ont il est creancier plusieurs années de ra-
te dont M. Melin cy devant fondé de procuration de cet hopital a remis les
titres à MM. Thelussons et comp', sur lesquels ids pourront tou'cher les dits
arrerages dès qu'ils auront les procuration.^ necessaires et confornies au mo-
dele quc j'e vous adresse ici.
D'ailleurs ces Dames ont encore pour ressource ce que le sr Cadet leur
doit des hneiif~, vaches. farine rt autres commestililes qu'il a f~it eelever dans
leur metairie de St \>allier, dont je lui ai fait arreté et evalué les articles sur
un bordereau qu'il m'a promis d'acquitter en lettres de change ddeclar&:s et
liquidtes sur le pied de moitie, prte suivant qu'il l'a reconnu et signé sur
un bordereau dont je suis depositaire et que je lui ferai surement acquitter.
Je vous obserxrai niéme qu'il a dBja acquitté lad" traite de P8N 4Vuii-
ces De' avoient fait sur hl. Melin à l'ordre de M. Malet Dufour er c«mpe
qtii sans wla auroii eté protestée. Mais je crois que c'est une repetition que
je vous fais ici car je me souviens ou du moins je sousonne que je voua l'ai
déja mmdmé par ma premiere lettre.
Il y a seulement sur cela uii eclaicissement que je vous prie de mc pro-
curer et que ces Du ou vous IbIonseigneur, me ferés plaisir de me donner et.
que je ne dcmandc que par I'intérét que je continue de prendre à cette pau-
vre et respectable maison. Voici le fait. le n'ai point ru dans la dec1ar:îtion
et l'assignat que ces Dames ont faits à M. B. Comte de tous leurs Iiiens f~~nds,
meubles et immeubles, l'article du sr Cadet; seroit-ce qu'elles I'auruierit dele-
gué à d'autre creancier, ou que M. Malet et comp" seroient égallemeiit les
correspondants de hl. B. Comte? en ce cas, cela reviendroit an même dès
que ce qu'il payeroit à MrB Malet et compe et a MA Thelussons et compe
les acquitternit Fgallement vis à vis de M. Benjamin Comte, et c'est je vous
l'avoue ce que j'ai grande envie de s~avoir d'autant qu'il se trouveroit sure-
ment rempli de sa creance et qu'il ne çeroit pas obligé de faire vendre leurs
fonds ni leurs meubles et immeubles non plus que Ic sol et l'emplacement de '
leur maison, eglise, dortoirs et les autres batimens.
Quant aux contrats qui cmstntuent leurs dots ils ne peuvent être alienés,