Page 222 - index
P. 222
ainsi je ne vous en repeterai rien ici ; Monseigneur, je p'ai partagé en diffé-
rents paquets les différents objets dont j'ai cru devoir vous rendre compte,
que pour vouc en faciliter le developpement, mais il n'est pas possible
d'écrire par cette premiere voye à toutes vos cheres et respectables co'mLég
pour annoncer la mot? de M. Savary à cell'es qui l'avaient pour fondé de
procuration. Je suis trop occupé à retirer de son bureau tous leurs effets
comme leurs procurations pour sçavoir l'usage qu'il en a fait, comment il
est vis à vis d'elles depuis le der imrdereau d'e recette et de depense qu'il
leur a envoyb, et d'ailleurs pour leur faire passer de nouveaux modeleii de
proouration afin qu'elles en envoyent de nouvelles qu'il s'agira de remrttre
à quelqu'un de 3Ur et d'intelligent ; et sur cela, elles diront ce qu'elles vou-
dront faire. et à qui elles veulent donner leur confiance. Je croyais que BI"
les sup' et directeurs de cette maison me decliargeroient voloritiers de tolite
cette besogne d'aprb le tableau général que je leur ai remis de tous les ol~jets
dnnt
dont feu M. Savary étoit chargé pour vos cheres et respectables COUI~~~,
il me serait bien difficile de nerlieer. encore moins d'oublier. les intérèts
--,
d'après l'attachement que je leur ai voué depuis tant d'années; mais en vtirité
~~ .
i'aurois oresentement bien dus besoin de renos et de tranaiiilliié aue de tra-
,
-
L
~
~
~~
vail; et je ne s~i comment j'y peux fournir à 79 ans. infirme et pre'iqne
aveugle. C'est un ige qui est plus propre à radoter qu'à suivre des affa.ires
aussi compliqiiées que celles dont il s'agit; et d'autant plus difficile à sim-
plifier que le nombre des objets en est plus multiplié, et qii'ellei intéressent
differentes personnes, qui toutes sont vis à vis de chacun ieur objet, et de-
mandent qu'on y fasse la même atte~ution qu'elles. et cela est uon seulenient
juste, mais je vous avoue que je m'y sens porté d'inclinatioii.
Nota. que Mil- les su!ierieur et directeurs de ce seminaire ne ine
paraissent pas disposés à se charger du compte que doit rendre M. Savary,
ou plutot ses representans, ainsi il faudra bien que je m'en charge.
9" Pendant que je suis sur l'article de votre pauvre hopital général il
faut que jk vous dise encore un mot de la-créance que hi. B. Comte a sur
cette pauvre comte, des voues judiciaires qu'il a prises pour s'en faire p:iysr
ct des moyens qu'elles ont imaginé pour le satisfaire. je vois qu'elles lui ont
delegué ce qu'ekles pouvaient avoi,r chez M. hfeslin leur ancien correspon-
dant, qui en a du vuider ses mains dans celles de M. Thelussons et ccimp.
au profit de M. B. Comte en deduction de ce qu'elles lui doivent. j'apper-
cois en second lieu que la même commiinauté a égallement delegué à hl. B.
Cte ce qu'elle pouvait pretendre sur le sr Cadet pour être remii à M's Du-
four, Malet et Royer, qui me paraissent égallement les correspondans de
M. B. Cts. Si mes observations sur cela sont justes cela est égal à l'hopital
général de Quebecdès que ce qui sera payé par elles ou pour elles tant à Mrm
Thelnssons comp. qu'à hirs Dufour, Malet et Royer vertira égalleineut au
profit de hl. B. Cte et en diminution de la creance qu'il a sur cette mai-
son; et cela doit être, d'autant que Mr9 Thelussons conip. et IIrs Dufour
Malet et Royer sont également ses correspondant, Je vous observerai wu-
lement que quant à l'assignat et à la délégation que les religieuses de l'ho..
pital générajl ont faite à M. B. C" des contrats qui constituent leurs dots, il