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rernent et indispensablement passée devant nniaire et collationnée et legalisee
                       comme dit est dans les observations  que vous trouverés ensuite di1 modèle
                       qu'on  vous envaye; et je  votls prie Monseigneur, d'y  faire toute l'attention
                       qu'elles  aeritent, d'autant  que sans cela il ne  saroit pas  possible  d'engager
                       les payeurs de vos petites parties de rente sur la ville  à les payer; d'autant
                       que la chambre des comptes  ne  leur  ailoueroit  pas  cette  depense sans  une
                       expedition en regle de votre prise de possession, qui peut hien avoir eté r~tl
                       par votre chapitre suivant vos usages, mais qui doit ètre présentée chez un
                       notaire  pour  y en ëtre fait une expedition  collationnée et legalisée ensuite
                       parM. le gouverneur, sans que pour cela il soit nécessaire d'en laisser minu-
                       te chez le notaire qui, dans son collationné, peut  dire qu'elle lui a  etél  pre-
                       sentée pour en faire la presenste expedition et qu'elle  a eté à  l'instant  remise
                       pour être consen~ée dans le dépot de vos archives; et c'est  là la forme qui
                       s'observe en ce pays-cy pour les actes qu'on  ne veut que faire viser, vidimer.
                       collationner et legaliser, pour les mettre en etat de faire foi en justice.  Le
                       receveur  du elerg6 ne fera peut étre pas la même difficulté pour le payment
                       de votre pension. mais I'expedition  que vous m'enverrés  revêtue des forma-
                       lités  qu'on  vous demande pourra être deposée  ici, en minute. chez  un  Nn
                       et-il sera facile  d'en  lever  des expeditions  pour  tous  les  usages  qu'on  en
                       voudra faire.
                           7"  Je vous  adresse  pareillement  et  separétnent,  Monseigneur.  le  ta-
                       bleau ou prBcis de tooteç les creances de vos comt"  religieuses  sur le Roi, et
                       dont la déclaration a eté faite à la commission etablie pour les liquider, par
                       leur fondé de prouiration, et pour lesquelles il leut a eti donnée des recon-
                       noissan'ces punies de coupotis. portant intérèt à 4 et deniie pour cent, depuis
                       le  1"  jamver 1765 jusqri'à  remboursement  definitif  des  capitaux, mais  les
                       fondés de procuration de res mêmes com"  ont ohmis sur cela une formalité
                       qui pourra leur être prejudiciable, si je  ne riens pas :i bout  8:. remedier  et
                       voici le fait. Toutes ces reconnaissances delivrées par la com~nission de Paris
                       devoient êtrepresentées et enregistrées à celle de Loiirlres pour y  recevoir la
                       sanction  de proprieté hrimtannique et par là être admises à participer à l'in-
                       demnité accordée par le Roi aux sujets de Sa Majesté BQue, sur les créances
                       qu'ils  avoient  à exercer  sur lui,  eu  égard  à la diminution  qu'elles  avoient
                       sonffertes dm's la liquidation qui en avoit eté faite en exécution des arréts et
                       des differentes dedlarations de son conseil d'Etat.  Je joins ici, Monseigneur,
                       Pa  copie d'une lettre que j'ai  engagé M. le Duc de Praslin à écrire à 31. le  Ci@
                       de  Guerchy à ce  sujet.  J'aurai  soin  de voug  infonmer  du  succès  qu'elle
                       aura, et dans le cas où elle n'auroit pas tout celui que nous m devrions atten-
                       dre, ce me sera un moyen de me replier sur Mg'  le DUC de Praslin, pour en
                      ohtenir  une  indemnité  particuliere  pour  de  pauvres  comtes  écrasées  de
                       dettes forcks et contractées  pour le service du Roi, tandis qu'on  laisse des
                       fonds immenses à ceux qui ont spolié les colonies, et qui sont la cause de la
                       perte  que nous avons faite.
                           8'  Vous trouverés égaliement  dans le mhe paquet un bordereau dont
                       je  vous prie de conferer avec la paume et respectable coma de votre hopital
                       Général. Ce bordereau regarde le  Sr Cadet,  il est assés clairement expliquC
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