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qu'on vous adressait de Montreal, sous la condition de les rembourser à votre
                                        retour  à  Quebec.  Vous  le  voyés  bien  presentement,  Monseigneur,  vous
                                        aviés bien plus besoin d'amis qui vous donnassent que de gens qui vous  pre-
                                        tassent.
                                            ~~~
                                            4'  Je ne p~vx  ne <lois voiis 1li.-simuler, 3lons:igneur  1;.  iovr que m'a
                                                         ni
                                        causé et l'e~!ificat:on oue rn'a donne I'offrr oue vous av2s fai:e  d  ivnre d:r~é
                                        de leur  procurer  les  fivres dont  il  manque:  Voila  bien  le moyen  de  voÜs
                                        rattacher, et je vous avoue, Monseigneur, que je voudrois bien  que la  pro-
                                        vidence me fournit les moyens de lui prucurer tous les secours dont il a. be-
                                        soin.
                                            5" Vous  trouverés dans un paquet  separé, hlanseigneur,  trois lettres,
                                        la lrC est unecopie d'une reponse que j'ai  reçu  de S. E. le Carda1 Castelli, et
                                        par laquelle vous verrés que je ne lui ai  rien  laissé ignorer de votre  récep-
                                        tion à Qbebec, et de la liberté dont y jouit  notre ste religion, depuis que voue
                                        vous y êtes rendii à 'la Fête de votre diocèse. La ZdC est une copie de celle que
                                        j'ai  écrite  à  Londres  à  hf.  George  Spence,  au  sujet  <l'lin  missionnaire
                                        qu'on vous demande pour l'Isle  S. Jean, vous pourrés  la faire voir, si .i70us
                                        le ju~és à propos, à la personne qui vous a demandé le missionnaire dont il
                                        s'agit.  Je  soiihaite que vous  en  sayés  content; mais  je  ne crois pds qu'on
                                        puisse  se  dispeiiser  de  demander 1e.s  suretés  que  je  propose  vis  à  vi!j du
                                        gouvernement  britannique.  J'ai  adressé copic de cette  même  lettre  à  son
                                        Ex. M. le Ci'  de Gue~hy pour nw. proprc sureté, et de peur que cefite lettre,
                                        en pds,sant dans le public, ne vint à étre altérée, auyiiientée ou dimin~iée; et
                                        cette precaution  a eté approuvée par M. le Duc de Praslin; ainsi j'osi:  me
                                        flatter que vous ne l'improuvarés  pas.  La 3e enfin  est  une  lettre originale
                                        de hf. Girard, et qu'il  écrit aux acadiens qui se trouvent encore aujourd'hui
                                        en Acadie et dans l'Isle S. Jean.  Son intention  a eté qu'elle  leur  fut (:am-
                                        muniquée  si  vous  le  jugis à propos, ainsi vous  serés le  maitre. d'en  faire
                                        faire des copies en forme de lettre circulaiire, et de  la faire repandre dans
                                        les différentts parages de i'acadie et de YIsle s'Jean,  où il se trouve ericore
                                        aujour<lhui des Acadieiis; et vous devés ëtre sûr, Monseiyrieur. que M. Gi-
                                        rard  se prêtera volontic'rs à la proposition  qu'on  iui fair si on Iiii donne les
                                        suretés qii'il  demande  et qu'on  Iiii assure une  siilisisiance Iioiinrte  et conve-
                                        nable,  suivant  que  je  le  demande  moi  même  à  M.  George  Spence  par  la
                                        lettre que j'ai l'honneur de lui écrire.
                                            6"  Vous  trouverés  dans  un  nouveau  paquet,  Monseigneur,  quelques
                                        observations  qui vous  sontt  faites! ct  qui m'ont  eté faites à moi  même,  au
                                        siijct  rle  I'expedition  de votrc prise de possession  et  [le  la proniration. que
                                        vous avés envoyée.  Si l'une  ni  l'autre  ne seront admissibles  ni admis(% en
                                        ce pays-cy.  On ne vous conteste pas Sfmseigneur, l'usage  de vdre ehapitre
                                        sur  ce  qui  regarde  votre  prise  de possession;  mais  il  faut  du  moin,s que
                                        1:espedition  en  soit  collationnée  par  Lin  iiotaire  et IL@xlisi.e, siiivaiit  qu'on
                                        vous  le  marque.  sans  quoi  elle  ne  seroit  pas  recevable  ni  enregistrée à la
                                        chambre  des  comptes,  formalité  cependant  aecessaire  pour  la  suret6  des
                                        payeurs,  qui  sans cela  ne payeront  pas  surement  ni  valablement; il  eii est,
                                        et il en sera toujours,  de même de votre procuration qui doit ètre necessai-
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