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déterminé par I'imprtiiniti., il n'allir  Iiiy CI( nnïr iin 1,énéiise (le 4 3 3KHY (le
                        renle oiii III\, tiennenr lieu d<: tout.et  nc sulliseti!  d  rien. ru C:r3rd :LUX ordi-
                        gieus&  dépenses que luy occasionnent l'immense  étendue etïe détail ie son
                        Diocèse  je  spy ce qu'il  m'en  coute  à moy  même  pour  la  simple  corres-
                       pondance.
                            Je  suis avec  respect
                             i  Nonseigneur
                                    Votre trés humble et trés obéissant serviteur.
                                                         L'ABBÉ DE L'ISLE DIEU
                                                          VPcaire  Ghiéral des Colonies de la
                                                             Nouvelle  France  en  Canada.
                        Pads 19 Juill~t 1755.
                                                     -



                                                     -
                                                               Park le  21 Juillet  1765.
                        Monseigneur
                            Comme je  suis présentement  occupé à faire mes  réponses  pour  la Co-
                        lonie de la  Luisianne,  d'après  les  apostilles  que vous avés  eu  la  bonté  de
                        faire mettre  en  marge  de mes  extraits sur  cette Colonie,  dès  le  7  janvier
                        dernier et  que  j'ay  Jieu  de craindre qui1 n'ont  pas  été donné  d'ordres  sur
                        les différents objets  que  vous  avés  eu  la  bonté  de  décider,  n'y  ayant  pas
                        eû  de  vaisseaux expédiés depuis  pour  la  Nouvelle  Orléans,  j'ay  crû que
                        vous  nie  perniettriés  de  vous  rappellcr  les  principaux  objets  sur lesquels
                        il  a  paru que vous  désiriés  vous en  rapporter  aux témoignages  de  Mon-
                        sieur le Gouverneur et de Monsieur le cotmi,ssaire ordonnateur.
                            Je  vous  supplie  donc  Monseigneur,  de vouloir  bien  vous  faire  infor-
                        mer par  ces Messieuns.
                            1"  De ce qui  fait  le motif  de la  rlivision  et désunion  des  Jésuites  et
                        des Capucins dans la Colonie, au préjudice du bien  du service et de celuy
                        de la  Religion, à  moins  que  vous  n'ainiiés  mieux  vous  en  rappor,ter à  ce
                        qui m'en  a été mandé,  et donner vols  ordres à  ce que les  Capucins  se  con-
                        forment  comme  le  font les Jésuites.  aux réglemens  faits  par  II. I'Evêqiie
                        de Quebec, sur le  fait de la jur-idiction que les  Capucins refujent de recon-
                        noitre  dans  la  main  d'un  jésuite,  nommé  grand  vicaire  .pour la  Kouvelle
                        Orléans et le  cours du  fleuve en  remontant  jusqu'à  la  mobile.. . difficul-
                        té  que ne font IMS  les Jésuites dans le haut  de la  Colonie, et dans tousales
                        postes des Illinois ou M. 1'Evêque de Quebec, les a subordonnés à un  pretre
                        séculier supérieur de la mis<ion des Taiiiarois, ou Kaslcia.j. je  sens bien que
                        tous  ces  grands  vicaires  locaux et  établis  adonnum et  ad  nutztnz,  ine  spnt
                        subordonnés mais je ne  pense pas qu'il  fut prudent ny  respectueux de rien
                        changer  aux  arraugeinens  et  règletnens  de  bl.  I'Evèque  de Québec,  que
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