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Il ne me reste plus, a .ce sujet Monseigneur, qu'une seule otrservtition
à vous faire sur un germe de division qui se trouve actuellement entre les
deux ordres de missionnaires qui sont à la Nouvelle Orléans, et s~r laquel-
le il sera je crois nécessaire d'interposer votre autorité en la joignant i
celle de Monseigneur i'Evêque de Québec après toute fois que pur ne pas
vous en rapporter à mon ténioignage seul, vous aurés pris la pr&utiori de
vous en faire informer par le gouvernement, je crois même qu'il y a icy un
capucin à la suitte de cette affaire, et qui1 y auroit quelque danger de par-
tialité à vous en laisser prévenir.
Pour ce qui concerne la seconde leûtre que j'ay trouvée de vous, Mon-
,seigneur, dans le même pacquet, j'e garderay en exécution de vos ordres les
6001 dont je suis dépasitaire jusqu'au départ des premiers missionnaires
qui seront demandés pour l'année prochaine. Je suis en avance de 1508, et
quelques livres pour l'envoye de livres de piété, et catéchismes que j'ay fait
partir cette année pour i'acadie, et dont j'ay pay~é en sus de ce que :l'on
m'avoit donné pour supplémens caisses, enibalage et port d'ici à la Rochel-
le, les susd 150 et quelques livres, dont il ne sera cependant que ce que vous
jugerés à propos d'm décider, Monseigneur, n'ayant eu pour m'y déter-
miner que le simple conseil de Monsieur de la Porte,
Les trois missionnaires destiné; pour l'A~ccadie son embarqués et
partis du 8 de ce mois. à ce qu!on nie inande de la Rochelle. . . à l'égard des
4 Religieuses Ursulines destinées pour la Nouvelle Orléans, j'ignore en<-:ore
leur sort et le tems de leur départ.
Quanti au pouvoir nécessaire pour toucher et donner quittance de la
gratification que vous avés eu la bonté de faire accorder à ?VI. de
1'Evêque
Québec. Monseigneur, je suis munis non seulement de se9 lettres de Vi-
caire ghéral pour toutes les colonies de son diocèse, mais d'une prociira-
tion spéciale pour son temporel qui est bien court, et nies quittances sont
méme reçues à la Chambre des comptes pour ce qui regarde les somiiiei
payées aux différentes communautéç de son diocèse, ainsy Monseigneur si
j'avois sçeu le montant. de sa gratification et que j'euse pû encore luy é:ri-
ï'e, il auroit pÜ à l'inspeation de nia lettre, trouver de l'argent à Québec, en
donnant des rejcriptions sur moy à vue.
Permettés Monseigneur, que j'aye l'honneur de vous remercier pour
M. I'Evêque de Québec, et que je vous supplie en même tems de le faire
profiter de la bonne volonté du Roy, au sujet de l'abbaye que Sa Majesté
a pareu dÉ,sirer que hlonsieur l'ancien Evêque de Mirepoix luy donnai, il
paroitra toujours étonnant à quiconque connoit M. I'Evéqne de Quebec,
qu'aprés 14 ans de grand mimcariat en France, et bientbt 15 d'Episcopat sans
avoir perdu de vue son diocèse. il soit san~s. lin sol de revenu (de bien CE-
glise) et que comme le disoit Monsieur Rouillé de son tems, ce soit. pour
ainsy dire un Evêque à gages et que 1'Etat soit obligé de gratiffier pour luy
ayder à subsister.. . Je ne seray cependant (et c'est pour vous seul Mon-
seigneur, que je hazard~ cette façon de penser) j'iguore s'y1 seroit avan-
tageux poiir M. l'Esêque de Québec que les grâces du Roy luy passassent
par la mairi de M. l'ancien Evéque de Mirepoix, vü le peu de bonne volon-
té qu'il luy a marqué jusqu'a présent, et dans la crainte que pressé et enfin