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je suis simplement fait pour maintenir et auxquels je dois étre le premier
à me conformer.
2" De ce que sont devenus les ordres envoyés depuis deux ans au
sujet des représentations faites à La Cour par les Ursulines sur la Iézion
qu'elles souffrent dans le service qu'elles rendent à I'hopilal et la dispi-o-
portion des charges qu'elles siiportent et de ce que le Roy leur donne pour
y su,bvenir.. . Elles mandent dans toi?:es leurs lettres qu'on ne leur a com-
muniqué ny leur mémoire ny les observations de Monsieur l'e Nomlant ny
les ordres di: la coiIr à ce sujet, et qu'elles sont toujours dans la souffrance des
pertes que leur occasionne le marché qu'elles ont fait avec le Roy, pur
le service de I'hopital en 1744. Surtout depuis que les charges ont triplkes
et quadruplé vis a vis du béiiéfice que le Roy leur accorde et qui est tou-
jours le mème. . .
Elles font encore à ce sujet une nouvelle représentation qui paroit fan-
dée.. . Le Roy leur donne 36W pour douze religieuses. ce nombre suffisait
alors vis a vis des charges à remplir, elle. sont actuelleniont 17. non com-
pri's les 4 que je fais partir cette année et elles dmrroient être au moins
24. qui sürement ne pourroient pas vivre avec 36WL. . . Sa Majesté leur
accorde 4500' pour 30 orpliclines elles en ont le d,ouble a elévrr. nourrir, et
entretenir, la disproportion cst égale et la lhzion manifeste, sauf à vcbus
faire rendre compte Monseigneur: de la vérité des faits et d- l'attention
qu'ils méritent.
3" Que ces mêmes Crsulines solicitent depuis longemps la permission
de faire une petite acquisition de 1.7 a 14 arpens de terre qui tiennent à une
petite habilation qu'elles ont, et qui leur sont absolument nécessaires.. .
que vous avés fait mettre en marge de mes extraits vis a vis de cet article,
que lad. permission leur étoit accordée et que vouj feriés écrire en con:;é-
quence. h'tiineipieur, mais que si cet article est oublié; ces bonnes et
sainte Filles se trouveront dans le ménie état ou elles sont depuis dix ans
qu'il y a qii'elles solicitent cette permission.
4" Que l'hopital dont parlent les Capucins, pour le soulagement ?!es
pauvres hahi*ails de la ville. peut avoir srin utilité si l,l.>I. les zourerneur
FI cnnin~i:~nir<- orilnnnntt.iir ,iii:vnr rlc la 1 ii.c'l.ilirl: ilc I':i;il.lir.oii lu> 'or <IV
le i~erfesrior:ncr. somme de ion iirilirb 'Inni I'i.rnr tiiênie nu il je !r<iii\.? ils-
tuéllement.
5" Enfin et une dernière observation à faire, c'est que l'on .se plaint
que l'apoticairerie de l'hopital des troupes du Roy n'est pas suffisani~nt
fournie des remèdes et misdicaniens proportionné? ail iiomhre cles riialades
qui y sont rep.s et qu'ri rette occ:ision il se présente une nouvelle ob;erva-
tion à faire en faveur de.s malades qui se trouvent éloignés de la Capitale et
des lieux principaux ou il y a des hopitaux et par conséquent des secocirs
publics.. . Que si on les fait transporter dans les hopitaiix.. . Ces m6r1es
hopitaux s'en trouveront surchargés et que d'ailleurs ils meurent avant
que d'y étre arrivés et tran,sportés, ce qui fait cne perte pour l'Et& et
la Colonie.. . qu'on remédieroit à ces inconpéniens en distribuant des rc-
mèdes et médicamens aux missionnaires qiii les distriliueroient eux mêmes
chacun dans leur poste, en se conformant aux instruction.^ qui leur seroitnt