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il me parait cependant que cette mission est,  ou  doit etre asses bien  pour
                         le  temporel  puisque  les  emplettw  que M.  Laurent me  propose  de luyfaireet
                         pour  lesquelles  il  offre d'envoyer  des  lettres  de change  monteront  a  pres  de
                         2000'.
                            Jay  proposé  a  M.Df.  les  directeurs  de  cette  maison  de  s'en  charger  ils
                         ont  refus&.
                            nos lettres patentes  pour  I'hopitd  de montred ne sont point encore expe-
                         diéee.. . rien  ne  finit a la  cour.. . les affaires du  parlement  et se entreprises
                         contre le clergé encrouent toutes les affaires  et celles du  public  en  sont même
                         neglig6es  puisque  le  palais  est  fermé,  et  que  les  chambres  quoyque  restées
                         assemblées ont declaré  quelles  cesseraient toute autre affaire jusqu'a  ce que le
                         Roy eut  ecouté leurs remontrances,  et que sn  majesté  vien  de leur  enjoindre
                         sous peine de desobeissance  d'enregistrer  sa declaration  et ses lettres  patentes
                         du  22  fevrier  dernier.
                            Cotte affaire se brouille   que jamais  et pendant  ce tems la toutes  les
                         affaires  soit  du  public  ou  des  particuliers  restent  indecises  tant  au conseil
                         qu'au  parlement.  voila  ce  qui retarde  lobteution  de  nos  lettres  patentes.  et
                         quant  elles seroient  expediées  au  conseil,  nous  serions  retardés  au  parlement
                         pour  lenregistrement,  et pendant ce tems  la  les  creaneiers me  pressent,  et je
                         crains que ce retardement ne les rendent moins fnvorablea  pour  les remisea. . .
                         cest a tous egards un  grand malheur  que le9 troubles qui subistent dans letat
                         et  la  religion.
                            Je  u'ay  encore  pu  obteuir  nie extraits  donnés  au  ministre  des  le  20  du
                         mois  de  mars  ; ainsy  je  n'ay  encore  n'y  extraits  n'y  apostilles  pour  seureté
                         des  reponses  que  je  dois  faire . .  sussy  u'ay  je  encore  fait  de  repanse  qu'a
                         vous seul Monseigneur  ; mais je  crois cependant  qui1 n'y  aura n'y  changement
                         ny  variation  sur  les  artieles  dont  je  vous  ay fait part  ct  qui ont et6  deeidés
                         dans  le  dernier  travail,  du  moins  on  m'en  a  experli6 une  partye  pour  cc  qui
                         regarde  les  livres  et  les  chapelles  pour  les  nouveaux  missionnaires  de  Lisle
                         Sb jean.
                            Quant aux livres de   an ne m'en  a accordé que 1900 vol.  dont un tiers
                         pour  vous Monseigneur, le second pour  la  mission dc Beausejour,  et le 3'  pour
                         celle de lisle St jean. . .  le tout arrivera a Louisbourg et M.  le loutre vous fera
                         euvoyer  ce  qui  vous  regarde  bfonseigneur.. .  j'ay  fait une  petite  quête pour
                         envoycr  quelques  psautiers  aux  sœurs  de  la  Congregation  et  quelques  cate-
                         chismes  de sens  et quelques journées  chrétiennes pour  distribuer  aux pauvres
                         enfants de la viUe qu'on envoye aux ecoles, et qui n'ont par moyen d'en acheter;
                         mais  la  qnPtc  s'est  trouvée  plus  foible que l'emplette,  cest  ordinairement  la
                         recompense der commissionnniros  ; mais en tous cas la depense n'est pas grande
                         et le profit qui en resultera pour  les  pauvres  est plu? que suffisant pour  en dc-
                         dommager.
                            Laffaire de  votre  chapitre et de votre seminaire n'cst  point eneorc jugée,
                         et ne le sera pss  méuie encore de quelque tems.
                            Lagent du chapitre sest plaint au ministre de ce que Ir  seminaire  retardoit
                         le jugement  en ne  produisant  point,  et  dcpuis  ee tems la  cest  le  chapitre qui
                         retarde  pour  produire de nouvelles  pieces  qui1 a  decouvertes et aux quelles  il
                         ni'a  dit que le semineire nauroit  point  dc repliques  a  faire saiia  compter  (ma
                         til  dit)  quelles  ne  luy  feraient  pas  honneur.
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