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la derniere fois que jay vu le rapporteur il m'a assuré que cette affairene
finiroit pas sitot surtout en eté ou les alfaires vont beaucoup moins vite pour
l'expedition a causes des frequents voyages de la cour qui vont se succeder
jusq's celuy de fontainebleau.
Quant a la votre Monseigneur, vis a vis du seminaire effi M.M. sont fort
tranquilles, et ne me dient rien, ils n'en paroissent pas fort occupés, ils disent
seullement que si les choses ne restent pas dans letat ou ellcs sont vous feres
dc votre seminaire diocezain (s'il en existe un) ce qui vous plaira. . . cest la
Ieiir arme defensive persuadés quils :$ont que les biens leur appartiennent et
cest la je crois ce qui effraye M. votre frere qui je erok s'est imagine que cest
moy qui vow ay excité a entreprenire et a soutenir ce proces, vous sçaves
au contraire combien j'en suis esloiené ; mais vnua etint aussy attache que
je le suis je ne puis me dispenser di! vous rendre les serviees qui dependent
de moy, du moins pour vous faire le:, consultations dont vous aves besoin.. .
je crois que h1.M. les directeurs de cette maison seront Btonn6s du jour dane
lequel M. Esteve aura mis cette affaire, malheureusement son Bge et ses in-
firmités font qui1 ne va pas vite. d'aïleurs nous ne sommes pas dans une eir-
coustanee a mettre cette affaire sous les yeux du Roy si nous sommes obliges,
d'en venir la. . , ehose je crois inevitable pour demander un arret de regle..
ment sur et d'apres lavis des arbitres si ces M.M. en conviennent, ou des com-
missaires si le Roy informé de vos i:ontestations vous en donne pour lny en
rendre compte et le mettre en etat iJe les juger et de vous regler.
Je finis en vous assurant du devouement, de l'attachement et du reapect
bien sinceres avee lesquels je suis Mcaseigneur votre tres humble et tres obeis.
sant serviteur
Vic.
L'sbbk DE I,'IBLEDIEU, psi.
LETTRE h Mar DE PONTERIAND (31 LIAI 1753)
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Monseigneur,
Voicy, je erois, la derniere fois que j'auray l'honneur de vous ecrire de
cette année, du moins je ne prevoia pas avoir d'autres occasions ny d'autres
motifs de le faire.
Il s'agit dans cette lettre de viitre affaire vis a vis de votre seminaire et
de son independance pretendue, il ire paroit que ces M'I I'exereent icy comme
a Quebec et quils sont toujours dami le meme sg-sterne, qui abboutit a dire quie
si vous ehang6s In moindre chose a la forme de leur gouvernement, vous n'aves
qu'a reprendre votre pretendu senlinaire.
Ils m'ont dit aujourd'hui quils s'allaient assembler pour vous faire reponsa,
et que sm manquer au respect qiiils vous devoient, ils alloient voua parli:r
fort nettement, sur les quatre propositions que vous leur aves fait faire l'ail-
née d".
Von9 trouveres cy joint un noriveau memoire de M. Esteve qui1 ma ren-
voy6 de la campagne ou il est depuis la translation de la Grand chambre, a
Pontoise, et I'exii de cinq chambres des requétes et enquétes.