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                                      est  fait  mais  J'ay  cru  devoir  attendic  que M.M.  lea  principaux  contendants
                                     eussent  fait leur  daniere significatio:l respective  pour  l'etablissement  de leur
                                     droit et de leurs moyens reciproque~.
                                         Je joins  aU8Sy  a ces deux memoii:e6,  de^  notes particuliers de bl.  l'Eveque
                                     de Quebec qu'il  ma envoyées cette année et par lesquellei il deduit asses claire-.
                                     ment  les motiis  qu'il  a  de derirer qiie  les  choses  restent  dans  I'etat  ou  elleri
                                     sont pour  le bien meme  (le la chose, persuadé qu'il  conviendroit mieux a  toei
                                     egards que la cure continuat d'être  desservie par  le seminaire  mais je  nay pan
                                     erd devoir faire entrer ces motifs n'y  dans la rcquète de M.  I'Evèque de Quebeo
                                     n'y  dans son memoire imprimé, attendu  que ce  ~eroit entrer  dana  le fond, et
                                     dire d'ailleurs  quelque  chose d'etranger  a  la  contestation,  surtout  ayant  diit
                                      dans  sa  requete  d'intervention  qu'il  ne prenoit  de  part  qu'autant  que  de lil
                                     part  de  son  chapitre elle  intercessoit,  elle  attaquoit  m&me la  memoire  et  IIL
                                     conduitk de ses predecwseurs,  et le!( dmits de son siege pour  ce qui concern,e
                                     celui de prerentation  qui est inherant a sa qualite d'Ev&que lorsqu'il  ny a pas
                                     de fondateur  qui ait fonde  I'Eglise  ni fourni de son fond  la glebe sur laquelle
                                      elle est  batie.
                                         Je remply du moinsautant qu'il m'est  possible l'intention  de M. i'Eveque
                                     de Quebec, en vous faisant passer  se5 nouvellea notes pour en faire tel usage que
                                      vous jugeres  a propos et seconder ses veües et ses motifs, si vous Ic juges convr-
                                      uable.

                                         Je suis avec respeci Monsieur etc. etc.  etr.
                                                                               L'sbbt oi r,'rar,u nmu,
                                                                     V'GB'  des colonies fran~oises en Canada.

                                      A Paris ee 4 mars 1753.



                                         M. Le Loutre est toujours icy, les pieds luy brulent d'envie  de partir pour
                                      aller  rejoindre  eea  sauvages et  ses  pauvres  habitans  qui sont  sous  le  fort de
                                      Beausejour,  il  attend  vos  ordres  Ilonsieur,  pour  se  rendre  a  Versailles  et  y
                                      apprendre son sort afin de ne pas perdre I'ocea~ion rlu depart des premiers vaiis-
                                      seaux.  Je  voudrois  bien  aussy  que  600 affaire fut decidée,  afin  de mettre les
                                      miennes  sous vos yeux, dans la crainte de me trouver egalement retardé pour
                                      mes reponses et pressé par le depart des vaisseaux.
                                         Joint à la iettre de ,M.  l'Abbe  de l'Isle  Dieu  du 4  rnsrs  1754.
                                         Notes  de M.  l'Eveque  de Queber sur  I'arrest  par  luy  obtenu  pour  inti:r-
                                      venir  dans le Procez pendant entre son ehapitre et son seminaire
                                         1'  Il semble  qu'on  auroit  pu  dire  les  motifs  qui  engagent  ce Prelat  à
                                      n'intervenir  qu'en  cas qu'on  enlevat  au seminaire la cure de Quehec  qui luy
                                      a est6 unie;il  est vray que ces motifs sont etrangers au fond  et qu'en  s'expli-
                                      quant  on  auroit  de la peine  à ne ~ien dire contre les chapitres  qui deservent
                                      les cures quoy qu'il  en soit voicy 112 raisons de i'Eveque  de Quebec.
                                         La cure sera mieux  deservie par le seminaire, les ecclesisstiques  pourront
                                     plus facilement apprendre les fonctions curiales, le  curé  vivant dans une eom-
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