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ARCHIVES DE QUÉBEC
Laseconde chose que demande le chapitre a la fabricque c'est la somme de
20W' pour l'entretien de la sacristie; I'egiise a esté bastie depuis peu par la
fabricque qui a est6 obligée d'emprunter,depeose de plus de 80000' sur quoy
le chapitre n'a pas donné 600'. C'erit la fabrique qui fournit les vasses sacrés,
a qui appartiennent presque tous les oruemrm qui fait toutes les reparations
Le cbapitre ne fournit que les cliantres et les enfans de chœur fondés par
son errcdion, s'ils servent aux entoremens ils sont payés, il n'y a que deux
prestres de la cure qui y disent la inesse. Ce Chapitre en 1742 ne faisoi!.
monter la depeore de la sacristie qij'au plus a 1800' ; on a preuve en maui
quant m&me ces offices ne servloien': pas d'offiee paroissialles il lus en coutte-
riit a peu pres autant cependant la flrbricque qui entre dans toutesles depensa
extraordinales de la sacristie donne 700' par an, elle fait toutes les reparations
elle fournit les cloches les bedeaur;il est vray qu'elle retire aussyLs rentes.
Dans le memoire qui contient mes moyens d'intervention voicy ce que j'ap
. remarqué.
Ou dit que la bulle de 1674 donne pouvoir a I'Evesque d'eteindre, et de
supprimer la cure: il faut dire elle ei.teint et suptime.
On dit que le Pape donne pouvoir d'unir la cure du cbapitre:ilfauldirs
eonfLer le soin des ames, ou o un di~indoire, ou a un chanoine. ou a un prcaii'r
de la meme egliee, autovr ou autremerti comme 1'Eueeque le jugera pur le mkuz.
On dit Que Y' de la Val croyoit apparement que I. promiere union fsihe
au seminaire ne subsistait plus:les termes du deeret font voir le contraire cc
n'e8f que par confirmer.
On dit dans le meme endroit que l'union de 1684 a pour but la demission
du chapitre: le deeiet paroist eontrriire annunies ineuper.
On dit qu'en 1674 il n'y avoit point d'officiai: des 1664 on voit In nommina-
tion des grands vicaires des officia~x, et des promoteurs.
Sur le premier moyen d'appel comme d'abbus il faut prouser que le Pape
ignoroit que la cure etoii unie au sertiruire cc qui a eall mses bien erpliqul &ni
sa prnnt'ere reponse au chapitre fait a Paria &ne mra dc cettu ann&e 1669.
II faut encore dans cette articlt ou on parle de la renonciation du chapiire
en 1884 faire ce risonnemcnt.
Peu importe a M. de Quebec que 1Cd chanmnssjuaaenl du reminaire ou non
la dcmYeion aaf pure et aimplc ent;.e ses mains, qu'il ail eii lord de s'en esroir
ei d'unir au seminaire dle demeure dans toute aa force vis a vis aee aucceiaeiAri
ainsy quand la bulk donnerait la nominaiion au chapitre il y a renoncl.
Cecy me paroist une preuve iiivincible, il ne faut pss l'oublier.
Dans le troisième moyen d'abus on dit que par les lettres patentes de
1713 le Roy conûrme le don de 3000': ilfaul dire fat3 don.
Dans le 7" moyen il semble que l'on convient que l'union est %rdonnée
par la bulle quant même vaudroit a.ierr.
A la fin du memoire apres avoir prouvé que par la bulle le chapitre n'a
pss la nomination il faut .jouter le raisonnement cy dessus, et en supposant
la bulle aussy favorable que le prétendent les chanoines, M. de Quebec doit
faire valloir la renonciation il faiit ajouter:pour les actes con6rmatifs dc la .
renonciation. Enfin il faut s'attacher a faire donner au vicaire perpetuelle
tout le essuel et a exiger du chapitre pension congrtie sur les dixmea tant pour
luy que pour les deux sous cur6s.
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