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Je luy envois  en  rnéine tems,  un  méiiioire detaillé de taus les éelaircisse-
                         mens qu'il  m'nvoit  demandes sur la Colonie, et dont nous ctions convenus dans
                         les differentej eonference que nous avoas eues D Paris pendant le séjour qu'il  y
                         a fait.
                             Je  luy  envois  pareillemeut  un  mémoire  que  j'ay  eu  l'honneur  de  voua
                         présenter sur les  Fràres  des Ecales  demaudés dnus  la  Colonie par les  habitans
                         pour l'instruction de leurs enfans avee les apostilles et réponses que  vous y  avés
                         fait mettre  ensemble et daus le mêmc paquet la requête des  Ursulines  sur  la
                         petit?  acquisitiou  qu'elles  demandeut  la  liberté  de faire depuis  longtems  afin
                         qu'examen  fait  du tout  sur  les  lieux  il  puisse  être  en  6tat  de  vous  en  faire
                         son rapport et de vous mettre a portée,  Monsieur  (le prendre sur cela tel party
                          qu'il  vaus  plaira.
                             A  l'égard  (les  deux  cahiers concernant  les  rnèsme  Ursulines,  et les  repre-
                         sentations  qu'elles  prennent  la  liberté  de faire  au  sujet  de  l'liopital  et  des
                         indemnités  qu'elles  demandent  à I'oceaeian  des  nouvelles  charges qui leur ont
                         été imposées sans aucune augmeutatian de bénéfice depuis le traite du dernier
                          Decembre  1744.
                             II m'a  paru Monsieur que votre intention étoit de remettre ces deux cahiers
                         a  Monsieur de Kerlerec avec les ordres nécessaires paur  verifier les faits conte-
                          nus dans les  dits mémoires, vous en faire le raport, et vous mettre a portée de
                         faire sur  cela  les  nouveaux  règlemens  qui  vous  paroitrout  convenables,  et
                         d'après  toutes les  précautions  néeessaire  pour  qu'on  a  fort a crour  le  bien  de
                         l'Etat,  le bon  ordre et  mêmc le progrès  et l'avantage  de sa religion mais il y a
                         longtems que S'  Paul a (lit que la  vertu  même avoit ses bornes  et qu'il  fallait
                         sapcrc ad sobriatatern,.
                             Je  ne sçay comme les homme sont faits ct si leurs  defauts \.iennent des
                         vües  ou de l'intention,  ils  tendent  tous au  mème but  et ont peine  a  conveuir
                         de la route qui y con<liiit.
                             Si J'avois  pu  avoir  l'honneur  de vous  voir  avant mon  départ, J'aurois  eu
                         celuy de vous rendre compte de cette lettre qui n'est guèreniisceptible  d'extrait.
                             J'attends  votre réponse siir ce (lernicr azticle  et sur le  surplus du contenu
                         de ma lettre. si vous jugés  a propos de me la faire et je  suis avec respect Mon-
                         sieur  etc. etc. etc.
                                                                L'Abbé  DE  L'ISLE DIEU,
                                                 Vicaire général des Colonies franqoisev en  Canada.

                             J'imagiue  que le  moins  qu'on  pourait  envoyer  de Capucins  cette dnnée
                         à Ca Louisianne  dans  la  disposition  ou  sont  les  chose.  ce  seroit  de 5.  a  6.
                         ou au moins 4.  Si on ne peut faire autrement.





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                         Monsieur,
                             Le Religieux  qui a I'honneur  de voua  présenter  ma lettre est le Pére Gar-
                         dien de Charleville, dont J'ay  eb celuy de  vous en envoyer une du 10 du courant,
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