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ARCHIVES DE QUeBEC 313
coniession, et qu'ils demandent tous les jours des Pr&tres seculiers, ce qui y a
fait deseendre de Lisle Saint Jean M. de la Goudalie, qui y est actuellement pour
quelque tems et pour le service des nations francoises jusqu'a ce qu'il puisse
retourner a Lisle ou a la riviere S. Jean, selon que ses forces, son age et sa saute
le luy permettront.
Z0 Les recollets ne sont pas plus propres aux missions sauvages, paree
qu'ils n'en entendent pas la langue, et que d'ailleurs les sauvages n'en vou-
droient pas, accoutumés qu'ils sont aux prêtres seculiers auxquels ils sont fort
attachés.
3" Dans le cas ou l'on voudra conserver des Recollets dans les colonies de
I.acadie et de Lisle R,oyale, ils ne peuvent être employés qu'en qualité d'aumw
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niers dam les riostes ou il Y a des garnisons francoises de trouries reelées. encore
faudroit il que les prêtres seculiers dans le voisinage desquels ils se trouveroient
veillassent sur eux.
4" En supposant qu'on ne conserveroit a Laeadie et a Lisle Royale der
Recollets que pour les postes d'aumoniers dans les garnisons, il y a a la riviere
S. Jean de- eompagnies de troupes rcglées en garnison, un recollet y suEroit
avec les trois ou quatre pr&trea seculiers qu'on y a demandé tant pour les
aneieus habitans francois que pour les nouvelles familles qui y sont refugiées.
6" I1 ne s'agiroit plus que de distribuer dans toutes les garnisons soit a
Lacadie ou a Lisle Royale des recollets pour aumonicrs et de n'y en avoir que
pour cet usage.
6" En suposant les cinq articles preeedeuts aeceptés par la cour, et pour
etablir solidement la mission de Louisbourg et de cette colonie il faudroit for-
mer a Louisbourg une communauté de su pibtres seculieis dont M. Maillard
auroit i'inspectiou et la superiorité pour les distribuer et employer selon qu'il le
jugeroit a propay ; six pretres seculiers feroient plus d'ouvrage que neuf recol-
lets, ainsi ce seroit toujours un tiers de depeme de moins pour le Roy.
L'abbé de Lisledieu, s'il le juge a propos, en couferera avec M. Rouille et
executera ses ordres a ce sujet.

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À
LETT~E MrT DE PONTB~IAND mai 1751)

Monseigneur,

voicy encore une 4O lettre ; mais ce ne sera que pour vous presenter M.
jousseian prétre, tres bon sujet, et un excpllent ct vertueux ecclesiastique que
M.M. les superieur et directeurs de notrc maison envoyent et ont destiné aux
Tamarois.
Je vous avois annonc6 M. peli: et M. de La Lanne m'avoit annoncé luy
méme qu'il vous le renvoyoit dam leur seminaire, cependant aujourà'huy,
veille du depart. je vois le contraire. et je ne devine ni pourquoy on vouloit vous
le renvoyer, ny pourquoy on ne le veut plus. C'est un bon ecclesiastique qui
peut etre luy m&me un peu indecis ; mais on l'a furieusement balote surtout
depuis 7 a 8 mois, on a voulu luy faire prendre un vicariat dans le dioceze, on
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