Page 104 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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gouvernement neuf mille deux cent soixante - neuf
minots de grains de l'année dernière qui reviendront,
tous frais faits, $I dix-sept livres trois sols trois deniers.
M. Deschamb~ult a f~it des avances pour cet ol~jet, en
or, argent et réchpissés de castor, de quarante-deux mille
deux cent six livres. On auroit eii douze mille livres de
farine de plus, si les espéces u'avoieiit pas manqué ;
Monsieiir l'intendant en a refusé.
Cornnient se refuser R une reflexion peut-être ddjk
i.B~létee plusieurs fois dans ce journnl. Nous avons été
depuis deux ans quatre et quelquefois A deux onces
de pain par jour ; le peuple et les troupes mangeoient
du cheval et tousles jours on noils menaçoit de mourir
de faim.
A l'arrivée de la flotte angloise, il y a eu une graudc
quantité de blB perdue polir nons à l'Ile-d'Orléans et
dans les côtes voisines.
La partie de 3lontrcial en fournit actuellement,
comme on voit. Notre armée mange du bceuf; l'ennemi
en a mange abondaminent pendant toute la minpagne,
et l'on ii'eut pas épuisé ... Nous avons cepeudant failli
mourir de fnini .. . Il faut avoir Bté tBmoins de pareils
évenements pour les croire. M. le marquis de AIontcalm,
d8s 1756, avoit indiqut! la manière dont il falloit s'y
preiidre ; maisles administrateum n'avaient garde de ne
rien chnnger l'ordre ou plutôt aii désordrc qu'ils
nvoient établi.
Lettres de M. le chevalier de Uvis, qui a ordonu8 la
construction d'un petit fort dans l'lle d'Oracoiuton, la
Gte des Rapides. 31. Desandrouins est charge de le
construire et proposé pour y commander pendant