Page 100 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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et la marée  pour  monter  plus  haut  kt,nieiit  descendus
                                   au  contraire  jusqu'à  Sillery.  Ce  moiivenient  contre-
                                   disaiit  l'objet  que  nous  leur  suliposioris,  il  nous  fut,
                                  impos~ibie de l'expliquer.
                                     3 septembre  1759. - A la point,e du jour, ou apei'lut
                                  quatre-vingts  ou  ceut  berges  autour de la frbgate ail-
                                   dessous  du  Sault, les  unes  pleines  et  les autres vides.
                                  Peii à  peu  deseeiidireut  successiuemeiit  trois colonnes
                                  et  eufi11 une  gosse  arrière-,onrdt!,  le  tout  s't'tant  mis
                                  hors de  la portée  du  canon.  Cepeiidant nous tii%mes à
                                  toute volée, et nous crûmes avoir caiist'quelque d4sordre.
                                  Vers niidi,   marke  haute, toutes  les  berges  dt'filèrent
                                  sous  notre  feu  eri  raiigeant  la  cate  oppost'e  pour  s'en
                                  éloigner.  Peudaiit le même temps, on vit paroitre  à la
                                  pointe de Lévis une iluaraiitaiiie de  berges.  On  soup-
                                  çoniia une attaque a la droite  et à la gauche de la ligne ;
                                  mais  ces  quarante  be~ges n'avoient  t'tP  niont6es  que
                                  pour noiis occuper partout et assurer la  retraite.  Deus
                                  ou  trois  bataillons  alléreiit camper  l'lle-d'Orl6ans  et
                                  le reste sembla s'embarquer  dans les vaisseaux.
                                     4 septembre 1779. - On s'atteiidoit  h  voir la frégate
                                  mouillée  sous le Saiilt quitter  cette position  et joindse
                                  l'esckdre ; mais elle ne boiigen point et restera je  pense,
                                  jiisqu'a  la fin, pour  empêcher 110s paitis  d'aller   l'Ile-
                                  d'Or14ans  et pour assurer les leiirs dans le  partie qu'ils
                                  viennent  de  quitter.  M.  le  niarquis  de  hlontcelm  a
                                  suivi son projet, en quittant la gauche  avec une  partie
                                  de ses forces et se campant nu  centre.  Le  régiment  de
                                  Giiyenne est cainpé  tout A  fait A  droite  pour  se  porter
                                  partout oh le  besoin  I'exigeroit  et même  au.dessiis  de
                                  Québec  s'il  le  falloit.  J'ai  eu  ordre  de transporter  un
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