Page 94 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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SOUS LA DOMINATION FRANÇAISE                           79

         Les nouvelles paroisses fondées de 1722 à 1760 sont en remon-
    tant le fleuve sur la rive sud: Kamouraska (1727) (1)* St-Roch-des-
    Aulnaies (1735) *, St-Pierre-du-Sud (1748), St-François-de-la-rivière-du-
    Sud (1727), *Berthier, Bellechasse, (1728), St-Charles-de-la-rivière-Boyer
    (1749), St-.Joseph-de-Beauce (1738), Ste-Marie-de-Beauce (1745), Saint-
    Michel d'Y~maska (1727), sur la rivière Richelieu, St-Denis, St-Antoine,
    St-Charles (1741), St-.Joseph-de-Chambly, (1746), *St-Jean~des-Chail­
    Ions (1741), St-Pierre-les-Becquets (1735).    St-Constant (1752), et
    Saint-Philippe (1757) dans la seigneurie de la Prairie-de-la-Made-
    leine;  Chateauguay (1736).     Sur la rive nord; Les Eboulements,
    (1732), Ile-aux-Coudres (1750), *La Petite-Rivière (1734), Ste-Gene-
    viève-de-Batiscan   (1728),  La Pointe-du-Lac     (1742),  *Berthier-en-
    haut (1727), *Terrebonne (1727), *Lanoraie (1735), St-Vincent-de-
    Paul (1744),   Ste-Rose dans l'Ile-Jésus (1745), le Sault-au-Récollet
    (1736),  Ste-Geneviève dans l'Ile-de-Montréal (1758), La        Longue-
    Pointe (1724), *Chateauguay (1736) et les (1752) Cèdres dans la sei-
    gneurie de Soulanges.

                              Con!eetion des routes


        En même temps que les paroisses s'organisent, les chemins qui
    doivent établir des liens de communication entre ces différents centres,
    s'ouvrent.  Entre les années 1709 et 1713, le grand-voyer     Robineau
    de Bécancourt avait fait le t:r:acé du chemin du roi sur la rive sud du
    St-Laurent entre Québec et la Grande-Anse (Ste-Anne-de-la-Pocatière)
    et sur la rive nord entre Québec et Montréal; il dressait procès-verbal
    de ce tracé dans chacune des seigneuries et chaque habitant devait faire
    la partie 'du chemin qui traversait sa terre, les ponts devaient être cons-
    truits à la corvée par tous les habitants de la seigneurie sous la direction
    des capitaines de milice. (2).
         Mais les habitants d'alors, comme ceux d'aujourd'hui, n'aimaient
    pas les corvées et malgré les ordonnances des intendants les routes
    restaient à peine ébauchées, dans un état impraticable.   Sous la direc-
    tion de Lanouiller de Boisclere, on se mit sérieusement à l'œuvre et en
    1733, une route carossable est ouverte sur la rive gauche du fleuve entre
    Québec et Montréal et on peut faire le trajet d'une ville à l'autre en
    quatre jours, avec un seul cheval (3).   "Les rives du St-Laurent sont
    bien habitées, on dirait un village continu commençant à Montréal et
    finissant à Québec, dit Kalm (4).   La vue est très belle surtout lorsque
    la rivière court en droite ligne l'espace quelques milles; alors les habi-
    tations paraissent   plus rapprochées les unes des autres et offrent

         (1)-La date inscrite indique l'année où s'ouvrent les régistres de l'état civil.  L'astérique
    ajouté aux noms de quelques paroisses indique que les limites de leur étendue respective avaient été
    fixées par l'édit de 1722.
         (2)-Edits et Ordonnances.  Vol. III, pp. 410, et seq.
         (3)-Lanouiller de Boisclair au Ministre A.C.C.G•• Vol. 60, Fol. 378.
         (4)-Voyagede Kalm en Amérique, 1749, Mémoires de la Soc. Historique de Montréal, 8ème
    livraison, p. 61.
                                                             PROPRlÉTÊ

                                                                S.G.E.Q.
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